Vendredi, 11 Mars 2011
Par HOCKEY30.com
Par HOCKEY30.com
Avant d'aller vous présenter cette revue de presse, il faut vous informer que Brent Sopel s'est fracturé le bras gauche et devra s'absenter pour longtemps. Revue de presse
Charest critique la LNH
La Presse Canadienne: Le premier ministre Jean Charest a critiqué la passivité de la Ligue nationale de hockey, vendredi, face à un violent accrochage qui a causé de graves blessures à un joueur du Canadien, lors d'un match disputé cette semaine.
M. Charest a déclaré que les propriétaires d'équipes auraient intérêt à discuter de ce problème avec les dirigeants de la LNH.
Lors d'un point de presse à Sherbrooke, M. Charest s'est dit choqué par le niveau élevé de violence au hockey et il a exprimé son trouble devant le manque d'initiative de la LNH pour enrayer ce phénomène.
Le joueur du Canadien Max Pacioretty a reçu son congé de l'hôpital jeudi, deux jours après avoir été la cible d'une violente mise en échec qui lui a causé une fracture d'une vertèbre et une commotion cérébrale.
La police montréalaise a ouvert une enquête mais la LNH n'a imposé aucune sanction au joueur des Bruins en cause, Zdeno Chara.
À la suite d'une annonce concernant l'entrepreneuriat, M. Charest a affirmé que les Québécois ont été «profondément choqués» par les images de l'incident, qui ont été retransmises à la télévision.
«Que la LNH ne s'interroge pas davantage sur la question de la violence, moi ça me dérange, a-t-il dit. Je pense qu'ils auraient intérêt, les propriétaires d'équipes, à s'assoir avec la direction de leur ligue pour faire une réflexion sur cette question.»
Le gouvernement de M. Charest s'est engagé à investir 200 millions $ dans la construction d'un nouvel aréna à Québec, un projet dont l'objectif est d'attirer une équipe de la LNH dans la capitale.
Entente du Colisée illégale?
L'ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis de Belleval, doute de la légalité de l'entente avec Quebecor sur la gestion du futur amphithéâtre, un accord qu'il croit digne d'une république de bananes.
En entrevue au journal «Le Devoir», M.de Belleval déplore qu'il n'y ait pas eu de soumission publique ni de cahier de charges, et qu'on ne sache pas qui ont été les autres soumissionnaires.
En l'absence d'appels d'offres, les négociations qui ont précédé l'entente relèvent, à son avis, de lobbyistes qui n'ont pas été enregistrés.
Lors du dévoilement de l'entente avec Quebecor, le maire de Québec, Régis Labeaume, a refusé de dévoiler les noms des autres groupes qui avaient fait des propositions, mais il a fait savoir qu'ils étaient cinq. Après vérification au registre des lobbyistes, seul Quebecor avait pris la peine de s'inscrire dans le dossier de l'amphithéâtre.
Selon le porte-parole du commissaire au lobbyisme, les autres groupes auraient normalement dû faire de même; or, on ne peut pas les sanctionner puisqu'on ignore leur identité. M. de Belleval estime que l'entente pourrait être contestée devant les tribunaux.
Denis de Belleval, un ancien ministre sous René Lévesque qui a été directeur général de la Ville de Québec de 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, s'est déjà prononcé contre le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec parce qu'il risque, selon lui, d'appauvrir l'économie locale.
Pacioretty ne veut pas que Chara soit poursuivi
Max Pacioretty: «J'apprécie sincèrement tout le soutien que j'ai reçu depuis ma blessure. J'étais déçu que la LNH ne suspende pas Zdeno Chara. Toutefois, je ne veux pas qu'il fasse l'objet de poursuites judiciaires. Je crois que cet incident, aussi laid soit-il, faisait partie d'un match de hockey.
«Je comprends que ce n'est pas ma décision. J'ai du respect et de l'admiration pour les autorités en place au Québec. Je voulais simplement faire clairement part de mon opinion.»
Après Air Canada, Via Rail
Après les critiques émises par le plus important transporteur aérien du pays, c'est au tour de Via Rail Canada de blâmer la Ligue nationale de hockey (LNH), vendredi.
Dans une lettre cinglante adressée au commissaire de la LNH, Gary Bettman, Via Rail condamne la récente décision de la ligue de ne pas suspendre le défenseur des Bruins de Boston, Zdeno Chara. L'attaquant des Canadiens de Montréal, Max Pacioretty, a subi une commotion cérébrale et une fracture à une vertèbre, mardi, après une violente mise en échec de Chara.
L'entreprise de transport ferroviaire, une propriété du gouvernement canadien, soutient être un fier commanditaire d'équipes professionnelles de hockey. Via Rail juge toutefois que « la décision de la ligue de ne pas sévir contre Chara est inacceptable ».
La compagnie déplore aussi, dans cette lettre signée par l'avocat général et secrétaire de Via Rail, Yves Desjardins-Siciliano, que la LNH semble incapable d'assurer la protection physique de ses joueurs.
La décision rapide rendue après l'incident de mardi ne permet pas de contrer l'augmentation de gestes dangereux sur la glace, selon Via Rail.
M. Desjardins-Siciliano presse la LNH à adopter des mesures pour limiter ces actes, alors que les directeurs généraux du groupe doivent se rencontrer la semaine prochaine en Floride.
Cette prise de position survient au lendemain d'une sortie semblable par Air Canada. Le transporteur aérien avait menacé de retirer sa commandite.
M. Bettman a toutefois balayé du revers de la main ces menaces, soutenant que la LNH pourrait trouver d'autres transporteurs aériens.
La LNH s'est attirée les foudres de la population canadienne après avoir annoncé sa décision de ne pas sanctionner Chara, alors que plusieurs estiment que son geste était vicieux' et qu'il aurait pu coûter la vie à Pacioretty. Via Rail, qui soutient aussi financièrement les Sénateurs d'Ottawa, n'a pas brandi la menace de se retirer à titre de commanditaire.
« Comme plusieurs, VIA Rail croit fermement que la LNH a un devoir de diligence et de rigueur dans l'application de ses règlements visant la sécurité de ses joueurs. C'est ce à quoi s'attendent ses partisans et ses commanditaires », conclut M. Desjardins-Siciliano.
Charest critique la LNH
La Presse Canadienne: Le premier ministre Jean Charest a critiqué la passivité de la Ligue nationale de hockey, vendredi, face à un violent accrochage qui a causé de graves blessures à un joueur du Canadien, lors d'un match disputé cette semaine.
M. Charest a déclaré que les propriétaires d'équipes auraient intérêt à discuter de ce problème avec les dirigeants de la LNH.
Lors d'un point de presse à Sherbrooke, M. Charest s'est dit choqué par le niveau élevé de violence au hockey et il a exprimé son trouble devant le manque d'initiative de la LNH pour enrayer ce phénomène.
Le joueur du Canadien Max Pacioretty a reçu son congé de l'hôpital jeudi, deux jours après avoir été la cible d'une violente mise en échec qui lui a causé une fracture d'une vertèbre et une commotion cérébrale.
La police montréalaise a ouvert une enquête mais la LNH n'a imposé aucune sanction au joueur des Bruins en cause, Zdeno Chara.
À la suite d'une annonce concernant l'entrepreneuriat, M. Charest a affirmé que les Québécois ont été «profondément choqués» par les images de l'incident, qui ont été retransmises à la télévision.
«Que la LNH ne s'interroge pas davantage sur la question de la violence, moi ça me dérange, a-t-il dit. Je pense qu'ils auraient intérêt, les propriétaires d'équipes, à s'assoir avec la direction de leur ligue pour faire une réflexion sur cette question.»
Le gouvernement de M. Charest s'est engagé à investir 200 millions $ dans la construction d'un nouvel aréna à Québec, un projet dont l'objectif est d'attirer une équipe de la LNH dans la capitale.
Entente du Colisée illégale?
L'ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis de Belleval, doute de la légalité de l'entente avec Quebecor sur la gestion du futur amphithéâtre, un accord qu'il croit digne d'une république de bananes.
En entrevue au journal «Le Devoir», M.de Belleval déplore qu'il n'y ait pas eu de soumission publique ni de cahier de charges, et qu'on ne sache pas qui ont été les autres soumissionnaires.
En l'absence d'appels d'offres, les négociations qui ont précédé l'entente relèvent, à son avis, de lobbyistes qui n'ont pas été enregistrés.
Lors du dévoilement de l'entente avec Quebecor, le maire de Québec, Régis Labeaume, a refusé de dévoiler les noms des autres groupes qui avaient fait des propositions, mais il a fait savoir qu'ils étaient cinq. Après vérification au registre des lobbyistes, seul Quebecor avait pris la peine de s'inscrire dans le dossier de l'amphithéâtre.
Selon le porte-parole du commissaire au lobbyisme, les autres groupes auraient normalement dû faire de même; or, on ne peut pas les sanctionner puisqu'on ignore leur identité. M. de Belleval estime que l'entente pourrait être contestée devant les tribunaux.
Denis de Belleval, un ancien ministre sous René Lévesque qui a été directeur général de la Ville de Québec de 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, s'est déjà prononcé contre le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec parce qu'il risque, selon lui, d'appauvrir l'économie locale.
Pacioretty ne veut pas que Chara soit poursuivi
Max Pacioretty: «J'apprécie sincèrement tout le soutien que j'ai reçu depuis ma blessure. J'étais déçu que la LNH ne suspende pas Zdeno Chara. Toutefois, je ne veux pas qu'il fasse l'objet de poursuites judiciaires. Je crois que cet incident, aussi laid soit-il, faisait partie d'un match de hockey.
«Je comprends que ce n'est pas ma décision. J'ai du respect et de l'admiration pour les autorités en place au Québec. Je voulais simplement faire clairement part de mon opinion.»
Après Air Canada, Via Rail
Après les critiques émises par le plus important transporteur aérien du pays, c'est au tour de Via Rail Canada de blâmer la Ligue nationale de hockey (LNH), vendredi.
Dans une lettre cinglante adressée au commissaire de la LNH, Gary Bettman, Via Rail condamne la récente décision de la ligue de ne pas suspendre le défenseur des Bruins de Boston, Zdeno Chara. L'attaquant des Canadiens de Montréal, Max Pacioretty, a subi une commotion cérébrale et une fracture à une vertèbre, mardi, après une violente mise en échec de Chara.
L'entreprise de transport ferroviaire, une propriété du gouvernement canadien, soutient être un fier commanditaire d'équipes professionnelles de hockey. Via Rail juge toutefois que « la décision de la ligue de ne pas sévir contre Chara est inacceptable ».
La compagnie déplore aussi, dans cette lettre signée par l'avocat général et secrétaire de Via Rail, Yves Desjardins-Siciliano, que la LNH semble incapable d'assurer la protection physique de ses joueurs.
La décision rapide rendue après l'incident de mardi ne permet pas de contrer l'augmentation de gestes dangereux sur la glace, selon Via Rail.
M. Desjardins-Siciliano presse la LNH à adopter des mesures pour limiter ces actes, alors que les directeurs généraux du groupe doivent se rencontrer la semaine prochaine en Floride.
Cette prise de position survient au lendemain d'une sortie semblable par Air Canada. Le transporteur aérien avait menacé de retirer sa commandite.
M. Bettman a toutefois balayé du revers de la main ces menaces, soutenant que la LNH pourrait trouver d'autres transporteurs aériens.
La LNH s'est attirée les foudres de la population canadienne après avoir annoncé sa décision de ne pas sanctionner Chara, alors que plusieurs estiment que son geste était vicieux' et qu'il aurait pu coûter la vie à Pacioretty. Via Rail, qui soutient aussi financièrement les Sénateurs d'Ottawa, n'a pas brandi la menace de se retirer à titre de commanditaire.
« Comme plusieurs, VIA Rail croit fermement que la LNH a un devoir de diligence et de rigueur dans l'application de ses règlements visant la sécurité de ses joueurs. C'est ce à quoi s'attendent ses partisans et ses commanditaires », conclut M. Desjardins-Siciliano.
