jeudi 15 septembre 2011

Subban ne redoute pas la guigne de la deuxième année

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LAVAL-SUR-LE-LAC - Il n'y a pas grand-chose que redoute P.K. Subban, surtout pas la fameuse guigne de la deuxième année, ce phénomène inexplicable qui guette les jeunes athlètes ayant connu du succès à leurs débuts dans une grande ligue.
«Non, je ne crains pas du tout ça, a affirmé le défenseur très prometteur du Canadien. Je ne suis pas différent de n'importe quel joueur. Evgeni Malkin (des Penguins de Pittsburgh) va commettre un million d'erreurs cette saison et je vais en commettre un million, également. L'important, c'est ce que
montre votre fiche à la fin de la saison. C'est là-dessus que les gens vont vous juger. C'est malheureux parce que si votre équipe connaît du succès, c'est tout ce qui devrait compter.»

«Moi, je ne me préoccupe pas de devoir composer avec une baisse de performance à ma deuxième saison, a-t-il repris. J'ai été quelque peu chanceux d'avoir fait mes débuts dans la Ligue nationale en séries éliminatoires, au printemps 2010. Au camp d'entraînement l'an dernier, on disait que j'avais pu acquérir beaucoup d'expérience en jouant en séries. Avant la saison dernière, on fondait de grands espoirs pour moi. Cette saison, on va en fonder de plus grands. Et de plus grands encore, la saison prochaine. Je ne porte aucune attention à ça, je ne fais que jouer au hockey, le sport que j'adore.»

«Je vais faire des erreurs, a-t-il renchéri, et je sais que je vais avoir des gens sur le dos, mais ça ne me dérange absolument pas. Je vais tenter de m'améliorer encore.»

Subban, qui a dit qu'il avait surtout appris à se comporter comme un professionnel à sa première saison complète dans la LNH, sait qu'il devra composer avec d'autres périodes difficiles en cours de route.

«J'ai eu une discussion avec Bob Gainey (prédécesseur de Pierre Gauthier), il y a quelques semaines, a relaté le flamboyant jeune homme. Bob me mentionnait que la carrière d'un athlète, c'est comme des montagnes russes. Il y a des hauts et des bas. Il a tout à fait raison. Ce qui monte finit éventuellement par redescendre, et vice-versa. J'ai pu le constater la saison dernière. J'ai connu une première moitié de saison difficile suivie d'une bonne deuxième. C'est comme ça, et je m'attends à connaître d'autres hauts et d'autres bas. Mais je ne m'en fais pas avec ça.»