jeudi 15 septembre 2011

Desharnais dit vivre moins de stress

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110915-040646.html


LAVAL-SUR-LE-LAC | Tout en réalisant qu’il ne prend rien pour acquis, David Desharnais se sent davantage intégré à l’équipe, à l’aube de la nouvelle saison.

« Je vis moins de stress, indique-t-il. Je suis plus à l’aise, mais en même temps, je ne veux pas être trop confiant. Je dois performer et prouver à mes patrons que j’ai ma place au sein de l’équipe. »

Complètement remis de sa vilaine blessure subie au genou gauche lors du cinquième match des séries éliminatoires l’an dernier, le petit attaquant québécois aborde ce nouveau départ avec optimisme.

« J’ai travaillé fort au cours de l’été pour retrouver mes moyens, mais je suis heureux des résultats. Je n’ai plus aucune séquelle, mon genou est complètement rétabli ».

Voilà certes de bonnes nouvelles pour l’un des rares joueurs francophones du Canadien qui prétend que la formation, grâce notamment à la venue d’Erik Cole, peut aspirer à de meilleurs résultats.

« Il nous en manquait pas beaucoup l’an dernier, prétend-il. On s’en va dans la bonne direction. Grâce à un bon mélange de vétérans et de jeunes, on sait qu’on a une équipe pour gagner. »

Objectifs à la hausse

Quant à ses objectifs, le diminutif attaquant veut surpasser ses statistiques (8 buts, 14 passes) de l’an dernier.

À condition, évidemment, de jouer régulièrement et de… participer aux avantages numériques, comme il le souhaite.

« Si mon entraîneur accepte de me faire confiance à tous les matchs, je ne vois pas comment je ne pourrais faire mieux », affirme celui qui avait quitté Hamilton pour Montréal en mi-saison.

Par le passé, Desharnais a dû souvent prouver à ses compagnons de trio qu’il pouvait livrer la marchandise. Cette étape est maintenant franchie.

« J’ai la confiance de mes coéquipiers, d’accord, rétorque-t-il. Mais, je dois continuer à m’améliorer. C’est dur d’atteindre la Ligue nationale, mais c’est encore plus dur d’y rester. »