LAVAL-SUR-LE-LAC - Il y a parfois de drôles de coïncidences. Scott Gomez faisait équipe au tournoi de golf du Canadien avec les représentants des magasins l'Aubainerie.
Depuis son arrivée à Montréal en 2009, Gomez n'a jamais été associé au mot aubaine avec son lourd contrat de 7,36 millions et une production décevante.
Avant d'attaquer les allées du club de golf, Gomez a rencontré la presse. L'Américain de 31 ans a sans cesse véhiculé le même message : il souhaite effacer de sa mémoire la dernière saison.
« L'an dernier, c'était l'an dernier, a dit le joueur natif de l'Alaska. C'était un mauvais rêve. »
On pourrait même parler d'un cauchemar. En 80 matchs, Gomez a amassé seulement 38 points (7 buts, 31 passes) avec un différentiel de -15.
Le responsable de la préparation physique de l'équipe, Pierre Allard, a rendu visite à Gomez en Alaska cet été pour s'assurer que son entraînement se déroulait bien.
Gomez n'y voit pas de signe particulier et prend le tout avec son humour habituel.
« Je ne suis pas différent des autres joueurs, Pierre a visité presque tout le monde. Il doit aimer les voyages gratuits. »
Jacques Martin a également parlé de son vétéran centre. Questionné à savoir si l'addition d'Erik Cole pourrait relancer Gomez, Martin a répondu de façon catégorique.
« La recette pour relancer Scott Gomez viendra de Scott lui-même », a simplement dit Martin.
En fin de saison, Gomez avait également promis d'effacer de sa mémoire sa misérable année en se rachetant avec de bonnes séries. Il a finalement inscrit 4 passes en 7 matchs contre les Bruins.
Kostitsyn et les traductions
 |
Photo: La Presse Canadienne /Ryan Remiorz Andreï Kostitsyn |
Andrei Kostitsyn a fait la manchette au cours des dernières semaines pour une entrevue qu'il a accordée à Goals.by, un site Internet de Minsk, au Bélarus.
« Je n'ai pas de bonnes relations avec l'entraîneur, je ne peux pas faire de projets », avait déclaré Kostitsyn.
Sans surprise, Kostitsyn a nié avoir une relation difficile avec Martin.
« La traduction n'était pas bonne, a dit le numéro 46. J'aime le Canadien et je veux rester à Montréal. Je n'ai pas encore parlé à Jacques, mais j'ai l'intention de le faire. »
Martin a lui aussi tenté de minimiser cette histoire.
« Je n'ai pas encore parlé à Andrei, mais je ne prévois aucun problème de communication », a fait savoir Martin.
Kostitsyn a signé un contrat d'une seule saison (3,25 millions) au cours de l'été.
Price et la confiance
À pareille date l'an dernier, Carey Price se trouvait sous les projecteurs au tournoi de golf. Le CH l'avait choisi comme le gardien d'avenir de l'équipe après l'échange de Jaroslav Halak à St. Louis.
Price a joué à la hauteur de son talent l'an dernier avec 38 victoires et 8 jeux blancs.
Cette saison, son défi ne sera pas de prouver qu'il est le gardien numéro un, mais de répéter ses exploits.
« C'est la même histoire que l'an dernier pour moi. Je dois connaître une bonne saison, a précisé Price. Je ne me présente jamais en craignant de connaître une mauvaise année. Je suis positif. »
Encore une fois, le CH comptera énormément sur les prouesses de Price.
