BOSTON – L’ailier des Bruins de Boston, Milan Lucic, a appris quelque chose d’intéressant l’été dernier : la coupe Stanley peut flotter durant sept minutes environ.
«C’est ce que le préposé à la sécurité de la coupe m’a dit», s’est amusé à raconter le membre de la troupe de Claude Julien, qui avait le précieux trophée avec lui lors d’une croisière à quelques encablures de Vancouver, sa région natale.
Il a été prévenu par le gardien de s’assurer du bon déroulement de la fête pour ne pas ajouter un chapitre aux incidents survenus avec la coupe.
Deux fois, elle s’est retrouvée à l’eau, a appris Lucic. La première, c’était dans la piscine de Mario Lemieux, des Penguins de Pittsburgh. Ensuite, le gardien Dominik Hasek l’a aussi vu aboutir dans sa piscine. Quand cela survient, la fête prend fin abruptement.
Lucic a réussi à conserver le contrôle et tout s’est bien déroulé. Il est demeuré sobre, question de ne pas frustrer davantage les partisans des Canucks, éliminés lors du septième et ultime match par Boston.
L’ailier n’était pas sans savoir que des affiches à son effigie étaient apparues dans les rues de Vancouver, après l’exclusion des Canucks. Et des bagarres sont survenues lorsque Lucic s’est pointé dans un festival de la communauté grecque.
«Je ne voulais pas tourner le fer dans la plaie. J’ai grandi en étant un fanatique des Canucks. Je comprends les gens.»
Le jour où Lucic avait la permission d’avoir la coupe Stanley, il est aussi allé au sommet de Grouse Mountain, un petit centre de ski et d’activités de plein air de la banlieue, pour célébrer à l’écart des foules.
