vendredi 7 octobre 2011

Betts doit attendre

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/10/20111007-024819.html


TORONTO - Blair Betts aurait aimé faire ses débuts avec le Canadien hier soir, mais les entraîneurs en ont décidé autrement parce qu’il est ennuyé par une blessure mineure.
« Je me suis présenté au Centre Air Canada avec l’intention de participer à l’entraînement matinal ainsi qu’au match », a indiqué le vétéran joueur de centre défensif que le Tricolore a réclamé au ballottage mercredi.
« Le personnel d’entraîneurs a toutefois jugé préférable que je me fasse examiner par le médecin de l’équipe en ce qui a trait à un malaise que je ressens au bas du corps, avant qu’on me donne le feu vert. C’est une décision prise par mesure préventive. »
L’absence de Betts n’a donc rien à voir avec les blessures à l’épaule dont il a souffert au cours de sa carrière.
« Mon épaule est parfaitement rétablie », a affirmé le joueur de 31 ans originaire d’Edmonton.
Betts espère pouvoir s’entraîner aujourd’hui ou demain à Brossard et participer au second match de la saison, dimanche après-midi à Winnipeg.
L’athlète de six pieds et trois pouces est reconnu comme un solide joueur défensif. Sa spécialité : écouler le temps durant les pénalités.
 
Un bon allié en Pearn
 
Pierre Gauthier a mentionné que Perry Pearn connaît bien Betts pour l’avoir dirigé avec les Rangers et que l’adjoint de Jacques Martin n’avait que des compliments à faire à son endroit.
« Si Perry a eu son mot à dire dans mon embauche par le Canadien, je lui en suis reconnaissant, car c’est un honneur de faire partie de cette grande organisation », a raconté celui qui portera le numéro 15.

Betts a trouvé difficile l’expérience d’être soumis au ballottage sans savoir où il allait se retrouver.
« C’était une première pour moi, a dit celui qui a renoué avec Scott Gomez. J’ai été quelque peu surpris par la décision des Flyers, même si je savais que de jeunes attaquants avaient impressionné la direction durant le camp d’entraînement. J’ai craint de ne pas être réclamé au ballottage. Les derniers jours ont été difficiles à vivre. »