jeudi 16 juin 2011

« Une défaite dévastatrice pour l'équipe » - Roberto Luongo

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/06/20110616-051703.html

Pierre Durocher
16/06/2011 05h17 


VANCOUVER - Roberto Luongo l'a pris dur. Très dur. Les yeux rougis, il parlait à voix basse dans le vestiaire et l'entrevue n'a pas duré bien longtemps.

«Que voulez-vous que je vous dise? On gagne en équipe et on perd en équipe, a lancé Luongo. Les Bruins ont mieux travaillé et ils ont mieux joué que nous. Ils étaient affamés. Thomas a été excellent. Il a tout arrêté. Cette défaite est dévastatrice pour l'équipe.»

Luongo a ensuite quitté les lieux pour s'enfermer dans la clinique.
Alain Vigneault était atterré lui aussi en conférence de presse.

"Tout le monde est déçu par ce résultat, a-t-il commencé par dire. Il faut accorder le mérite qui revient aux Bruins.

«Ils ont disputé un fort match. Ils ont misé sur un gardien extraordinaire et ils sont parvenus à marquer quelques buts en tournant autour du filet. Ils méritaient la victoire.»
 
Un mur à cinq joueurs

Plusieurs joueurs des Canucks traînaient des blessures, notamment Ryan Kesler, mais Vigneault n'a pas voulu se servir de cela comme excuse.

"On n'a pas su profiter de nos occasions de marquer, a-t-il dit. Thomas était bien protégé par ses défenseurs, qui s'occupaient de s'emparer des retours.

«Les Bruins formaient un mur de cinq joueurs devant Thomas. Ça devenait très difficile pour nous de percer ce mur.»

Un journaliste a demandé à Vigneault si la défaite était plus difficile à accepter parce que les Canucks étaient favoris pour remporter la coupe Stanley cette saison.

«Qu'on soit favori ou non ne change rien à l'immense déception qu'on ressent présentement», a-t-il répondu.

«On a bataillé ferme durant toutes les séries pour finalement s'incliner lors du tout der nier match contre une équipe qui a mieux joué que nous. C'est aussi simple que ça.»
Pendant que Vigneault s'adressait aux journalistes, une émeute éclatait au centre-ville. Des feux étaient allumés un peu par tout et les policiers en avaient plein les bras.