jeudi 16 juin 2011

Coupe Stanley - Victoire méritée

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/06/20110616-051705.html


Le Tricolore aurait-il pu se rendre en finale et remporter la coupe Stanley s'il avait éliminé ses tombeurs des séries au premier tour?

On pourrait en découdre longtemps, mais on n'aura jamais la réponse. Mais si vous voulez mon humble avis, je ne pense pas.

Ce qui est sûr, les Bruins n'ont pas volé cette première conquête en 39 ans.

Qu'on les déteste ou qu'on les adore, ils ont fait montre d'une grande force de caractère dans ces séries.

Les Canucks étaient plus forts sur papier, mais les Bruins leur ont été supérieurs dans cette bizarre série.

La finale aurait pris fin bien avant hier soir si les Bruins avaient remporté l'un des trois premiers matchs à Vancouver, rencontres remportées à chaque fois par la peau des dents par les Canucks.
 
Pauvre Luongo

Roberto Luongo va vivre un été d'enfer. La seule façon pour lui de se faire pardonner par les partisans des Canucks sera de mener les siens à la coupe.

Or, rien ne dit qu'il retournera en finale dans un proche avenir. La parité est trop grande dans la Ligue nationale.

Pendant que Luongo vit la plus grande déception de sa carrière, Tim Thomas doit marcher sur les nuages.

Le long cheminement du vétéran gardien des Bruins est bien documenté. C'est toujours plaisant de voir un athlète avec une histoire comme la sienne monter sur la première marche du podium.

La coupe Stanley et le trophée Conn Smythe lui appartiennent bel et bien.
Son coéquipier Patrice Bergeron, dont la carrière était menacée il y a quatre ans, a bien choisi son moment, quant à lui, pour inscrire ses deux premiers buts de la finale.

On a une pensée particulière aussi pour Claude Julien, victime de congédiements douteux à Montréal et au New Jersey qui a marché, tel un équilibriste, sur un fil de fer toute l'année à Boston.

Ses compétences ne peuvent plus être mises en doute. Il aura maintenant une grosse bague de la coupe Stanley pour le prouver.

Rira bien qui rira le dernier.