jeudi 16 juin 2011

« Je suis fier de ce groupe » - Claude Julien

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/06/20110616-051702.html


Claude Julien aura cloué le bec à ses dénigreurs, en remportant la coupe Stanley.

Dire que le poste de cet entraîneur en chef semblait être sérieusement en danger, en première ronde, lorsque les Bruins ont perdu les deux premiers matchs contre le Canadien.

«La clé, pour nous, a été de remporter les troisième et quatrième parties au Centre Bell, un endroit où nous n'avions pas souvent connu de succès. C'est à ce moment-là que l'équipe a pris son envol », a confié Julien pendant les célébrations, sur la patinoire, alors qu'il tenait fièrement sa fille Katryna dans ses bras.

«Il a fallu passer au travers de tellement d'épreuves avant de remporter la coupe. J'ai toujours cru qu'on avait l'équipe pour aller jusqu'au bout. Je suis tellement fier de ce groupe de joueurs si unis.»

Patrice Bergeron, auteur de deux buts, tout comme Brad Marchand, a lui aussi fait allusion au Canadien.

"Lorsqu'on s'est retrouvés avec un recul de 0-2 dans cette série finale, notre confiance n'était pas ébranlée parce qu'on savait qu'on pouvait remonter la pente, puisqu'on l'avait fait contre le Canadien, a-t-il commenté.

Ce match décisif, on l'a gagné parce qu'on a offert un effort collectif sans égal, a poursuivi Bergeron. Un gars comme Mark Recchi nous a servi, comme message, de savourer ce matchlà, de nous amuser, et il avait raison. On a joué à la perfection. C'est une sensation indescriptible, de soulever la coupe Stanley au bout de mes bras, un rêve d'enfance qui se réalise."

Il a hâte d'aller fêter dans son patelin de L'Ancienne-Lorette avec la coupe. «Ça va être tout un party», a dit Bergeron, qui peut se vanter d'avoir gagné la médaille d'or olympique et la coupe Stanley à Vancouver.

«J'aurais aimé triompher à Boston, mais de l'avoir gagnée sur la route ajoute quelque chose à notre mérite.»
 
Recchi fait ses adieux

Recchi a confirmé qu'il prendra sa retraite : «Cette troisième coupe Stanley me permet de terminer ma carrière en beauté. Je ne peux pas demander mieux», a-t-il lancé, entouré de ses enfants qu'il pressait contre lui.

Enfin, Tim Thomas était tout sourire, avec le trophée Conn Smythe dans ses mains.

«On ne peut pas gagner sans l'aide de tous ses coéquipiers. Cette équipe est la meilleure pour laquelle j'ai joué. Même avec une confortable avance, on a continué à respecter notre plan de match.»

Le mot de la fin revient à Julien. «Il y a plusieurs très bons gardiens, dans la LNH, mais, présentement, Thomas est le meilleur de tous, et il a été bon durant toute l'année.»