jeudi 16 juin 2011

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Sports - Hockey
Écrit par Léandre Drolet   
Mercredi, 15 juin 2011 23:32
Mise à jour le Jeudi, 16 juin 2011 00:16
Claude Julien, il va sans dire, était ému. Homme de peu de mots, l’entraîneur en chef des Bruins n’était pas devenu plus volubile avec la conquête de la coupe Stanley.
« C’est difficile de décrire ce que je ressens », a dit Julien au confrère Renaud Lavoie de RDS sur la glace du Rogers Arena de Vancouver.
Julien a déclaré qu’il était vraiment fier de tous ses joueurs et qu’ils avaient accompli tout ce qu'il leur avait demandé depuis le début de la saison.
Il ne pouvait certes pas passer sous silence les performances de son gardien Tim Thomas.
« Tim a été extraordinaire, il nous a donné une chance de l’emporter à chaque match », a-t-il dit.
Julien a indiqué que le premier but de la rencontre de Patrice Bergeron avait inspiré ses joueurs.
« Ce but nous a donné confiance », a-t-il résumé.
Patrice Bergeron a marqué deux buts aux dépens de Roberto Luongo. Photo d'archives Reuters
« Un rêve d'enfance »
Parlant de Bergeron, qui a ajouté un but en désavantage numérique qui a fait terriblement mal aux Canucks en fin de deuxième période, il n’en revenait pas de la sensation qu’il vivait.
« C‘est incroyable, on travaille fort pour atteindre cet objectif, a déclaré le Québécois. C’est un rêve d’enfance, c’est un accomplissement incroyable. »
Le patineur de la région de Québec était bien content d’avoir offert sa meilleure performance des séries éliminatoires dans l’ultime match.
« C’était un match important, on a démontré beaucoup de caractère tout au long de la saison et des séries. Le fait de revenir de l’arrière contre le Canadien a formé encore davantage notre caractère », a-t-il avancé.
« J'apporte la coupe à Québec», a ajouté celui qui avait aussi gagné la médaille d'or olympique à Vancouver en février 2010.


Grand honneur

Pour sa part, la grande vedette des séries éliminatoires et gagnant du trophée Conn Smythe, Tim Thomas, était à court de mots.

« Je ne sais quoi dire, c’est irréel, la route fut tellement difficile », a dit le gardien qui essayait de ne pas trop penser dans les derniers instants de la rencontre. Je restais concentré sur ce que j’avais à faire. »

Thomas a reconnu que le trophée Conn Smythe était un grand honneur.
« Je n’aurais pu accomplir cet exploit sans le support de mes coéquipiers », a-t-il conclu.

Recchi... à la retraite

Mark Recchi, lui, en était à sa troisième conquête de la coupe Stanley après celles remportées avec les Penguins de Pittsburgh et les Hurricanes de la Caroline.

« Nous avons formé un tout, du personnel d’entraîneurs aux joueurs », a déclaré l’ex-joueur du Canadien qui a officiellement annoncé qu’il avait disputé son dernier match dans la LNH et qu’il prenait sa retraite.

« C’est la fin ! »

Finalement, Nathan Horton avait fait le voyage à Vancouver pour encourager ses coéquipiers et, malgré la rumeur qui avait circulé toute la journée, il n’était pas question qu’il prenne part au septième et ultime match de la finale.