À sa cinquième participation aux séries, l'attaquant de 35 ans a permis au Lightning de disposer des Penguins en sept matchs.
Du même coup, il s'est assuré que le Lightning passe en deuxième ronde éliminatoire pour la première fois depuis sa longue conquête de la coupe Stanley, au printemps 2004.
Toujours dominant, l'attaquant québécois a sonné la charge contre les Penguins.
Lors des troisième et quatrième matchs, l'attaquant québécois a réveillé ses coéquipiers par son jeu inspiré. Malgré les deux défaites et un retard de 3-1 dans la série, le Lightning a trouvé l'énergie pour remporter trois matchs de suite et éliminer les champions de la Coupe Stanley d'il y a deux ans.
Avec ses quatre buts et quatre passes, en première ronde, le redoutable attaquant a porté sa production printanière à 27 buts et 56 points en 53 matchs éliminatoires.
Son intensité a inspiré les jeunes joueurs du Lightning. Depuis le cinquième match de la série contre les Penguins, ils ont pris en charge le destin du Lightning.
Martin St-Louis s'en réjouit. Il sait que la route des séries est fort longue. Après la victoire de 4-2 contre les Capitals, vendredi, dans le premier match de la demi-finale de l'Est, le Lightning semble sur la bonne voie.
Après l'entraînement des siens, hier, au Verizon Center, l'attaquant québécois a bien voulu répondre à nos questions.
Q
L'entraîneur Bruce Boudreau a vanté la performance du Lightning dans le premier match de la série. Il a parlé de votre patience. Que penses-tu de ce commentaire?R
Il a raison. C'est de cette façon qu'on a du succès. Je suis tellement fier de notre victoire. On s'est battu tout le match. Jamais on n'a senti qu'on a perdu notre confiance, même si on avait des joueurs blessés. Simon Gagné et Pavel Kubina, ce sont de gros morceaux de notre formation. Toutefois, on a travaillé fort et on est allé chercher le premier match à Washington.Q
Au début de la série contre les Penguins, vos jeunes ont semblé crouler sous la pression. Ils semblent avoir appris à gérer le stress des séries...R
Ils ont senti un peu de nervosité dans les premiers matchs. C'est pour cette raison qu'on tirait de l'arrière 3-1 contre les Penguins. Le dos au mur, ils se sont ressaisis. Ils ont été forcés d'apprendre vite, et ils l'ont fait. On avait une dizaine de jeunes sans expérience des séries : Stamkos, Hedman, Bergenheim et les autres ont vite gagné en maturité. Je leur lève mon chapeau.Q
La dernière fois que vous vous êtes présentés en deuxième ronde des séries, c'était en 2004, lors de votre conquête de la Coupe Stanley. Ça évoque des souvenirs?R
C'est certain, que ça me rappelle des souvenirs. C'était marquant. J'ai appris que la route est longue avant de mettre la main sur la coupe Stanley. Il faut rester réaliste : nous ne sommes qu'en deuxième ronde. J'ai mes souvenirs, mais, pour cette série, je dois me contenter de me concentrer sur notre prochain match.Q
Vois-tu des similarités entre cette formation et l'édition de 2004?R
Nous formons une belle équipe, avec un bon mélange de jeunes et de vétérans. Nous jouons avec beaucoup de confiance. Toutefois, nous essayons de faire notre chemin. Nous ne voulons pas nous comparer à notre ancienne formation. Nous voulons faire notre propre histoire et notre propre chemin.Q
Pour Vincent Lecavalier et toi, que représente le grand changement qu'a connu votre organisation, cette saison?R
La persévérance... On a réussi à passer au travers de temps plus durs. On a toujours essayé d'amener du leadership et de créer une atmosphère gagnante, dans notre équipe. Ça n'a pas toujours été facile pour nous... mais l'organisation est parvenue à recréer cette atmosphère, cette saison. Avec succès... On ne mesurera jamais assez le changement d'attitude et de culture qu'a enclenché la nomination de Steve Yzerman à la tête du Lightning. C'est extraordinaire, avoir un homme de son envergure à la tête de notre organisation.danny.vear@journalmtl.com