mardi 12 avril 2011

Le visage de l’adversaire


lundi, 11.04.2011 / 16 h 13 / Canadiens de Montréal - Nouvelles
canadiens.com
BROSSARD – C’est avec le visage de l’adversaire en tête que les Canadiens ont repris l’entraînement lundi matin, leur premier des séries éliminatoires.

Pour une 39e fois, la légendaire rivalité Canadiens-Bruins se mettra en branle dès jeudi. La troupe de Jacques Martin franchira la frontière pour aller disputer les deux premières rencontres à Boston.

Commentaire de Brian Gionta
«Je doute que cette série manque d’émotion ou d’intensité de la part des joueurs ou des partisans des deux villes. La saison régulière est une chose, mais c’est dans les séries que les rivalités se créent», a mentionné Michael Cammalleri, qui a fait partie des héros des séries pour le Tricolore en 2009-2010.

«Nous resserrons les choses en ce moment et les entraîneurs ont déjà commencé à nous parler d’aspects qu’il faut améliorer et qu’il faut travailler. Mais à la fin de la journée, tu peux avoir fait autant de dessins sur le tableau, mais la vérité, c’est qu’il faut gagner nos batailles. L’an dernier est l’an dernier – tout ce qui compte, c’est ce qu’on fait maintenant», a renchéri Cammalleri.

La question concernant la taille et la robustesse dans cette série était sur toutes les lèvres. Même si les joueurs des Bruins concèdent en moyenne deux livres à ceux des Canadiens, les premiers sont reconnus pour leur jeu physique et leur robustesse. Est-ce que la situation sera différente dans les prochaines rencontres?

«De dire que nous allons être intimidés à cause de leur grosseur, c’est quelque chose que j’ai entendu tout au long de ma carrière et quelque chose que cette équipe a entendu toute la saison », a laissé savoir le capitaine Brian Gionta. «Les bonnes équipes sont celles qui trouvent une façon de gagner peu importe et c’est pour cette raison que j’aime faire partie de ce groupe »

Et l’attaquant de 5-pieds-6 n’est certainement pas le seul à penser de cette façon dans le vestiaire du Tricolore.

«C’est comme ça dans toutes les séries. C’est ça le hockey des séries. C’est une bataille pour le temps, pour l’espace. Quand tu regardes n’importe quelle équipe, c’est comme ça que ça va se passer. Nous ne nous attendons pas à quelque chose de différent ici. Nous savons qu’ils sont rapides et qu’ils ont quelques joueurs plus physiques et ça ne risque pas de changer», a lancé Brent Sopel au sujet des Bruins.

«Nous jouons à ce jeu en tant qu’individus pour mettre la main sur la coupe Stanley. Du premier match de la saison régulière au premier match des séries, c’est ça le but. Toutes les équipes peuvent gagner. Nous jouons pour gagner la coupe et la soulever », a ajouté Sopel qui a d’ailleurs soulevé la coupe pas plus tard qu’au printemps dernier.

«Nous allons faire ce que ça prendra. En tant qu’individus dans un groupe, il faut être sur la même page et travailler dans la même direction. Nous sommes dans les séries pour une raison et nous allons nous concentrer sur ce but dès la première présence du premier match.»

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.