mardi 24 mai 2011

Bruins c. Lightning - Du succès dans l'attaque massive

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/05/20110524-023943.html

BOSTON - Habituellement, les équipes qui atteignent le carré d’as dans les séries misent sur une bonne attaque massive.
Ce n’est pas le cas des Bruins de Boston. Avant la rencontre d’hier soir, la formation dirigée par Claude Julien présentait un faible taux d’efficacité de 7,7 pour cent en supériorité numérique, n’ayant réussi à marquer que quatre fois en 52 occasions.
Seuls les Rangers (5,0%) et les Penguins (2,9%) ont fait pire que les Bruins dans les séries.
On a demandé hier matin à Julien s’il se faisait de plus en plus du mauvais sang au sujet de son attaque massive, étant donné que les problèmes perdurent.
« C’est certain que notre attaque à cinq doit être meilleure que ça, mais on a tout de même marqué deux fois lors du deuxième match de la série », a-t-il commencé par dire.
« Combien de buts le Lightning a-t-il réussis en avantage numérique? » s’est empressé d’ajouter Julien.
« Leur moyenne n’est pas plus élevée que la nôtre dans cette série. Le Lightning mise pourtant sur l’une des meilleures attaques massives dans la ligue et nous sommes parvenus à la neutraliser. »
Lors des quatre premiers matchs de cette finale de l’Est, le Lightning a compté deux fois en 12 avantages numériques comparativement à un rendement de 2 en 14 pour les Bruins.
« Notre attaque massive n’a pas produit à ses 32 premières tentatives dans les séries et on traîne ça comme un boulet au chapitre des statistiques », a mentionné Julien.
À titre de comparaison, le taux d’efficacité de l’attaque massive des Canucks s’élève à 28,8 pour cent!
Un point tournant
Julien a reconnu que les Bruins ont laissé filer une belle occasion d’assommer leurs rivaux dans le quatrième match en raison, justement, du manque de production de l’attaque massive. Ils menaient 3 à 0 lorsqu’ils ont amorcé la deuxième période en supériorité numérique.
« Un quatrième but aurait fait mal au Lightning, a soutenu Julien. On a obtenu deux avantages numériques tôt en deuxième période et on n’a rien généré comme offensive.
« Cela a eu pour effet de redonner espoir au Lightning, qui a marqué son premier but peu de temps après la fin de notre deuxième attaque massive. »
À la défense de Kaberle
Bien entendu, le défenseur Tomas Kaberle est la cible de critiques sévères, lui qui était censé représenter la solution aux carences de l’attaque à cinq chez les Bruins.
Julien s’est porté une fois de plus à la défense de Kaberle, lorsqu’un journaliste lui a demandé si le moment n’était pas venu de le remplacer dans la formation.
« Je crois qu’il faut se montrer patient avec les joueurs d’expérience, a-t-il expliqué. Kaberle n’est pas le seul à avoir connu un match difficile samedi. Oui, il a perdu la rondelle sur le deuxième but du Lightning, mais il n’a pas été bien secondé par ses coéquipiers sur ce jeu.
« Pour ce qui est du but victorieux de Simon Gagné, Kaberle venait de réaliser un gros jeu en bloquant un puissant tir et il cherchait à retourner au banc lorsqu’on a redonné la rondelle au Lightning en zone neutre. Il n’était pas à blâmer », a affirmé Julien.
« Les gens sont durs à son endroit et je vais continuer de lui fournir tout mon soutien. On a besoin d’un défenseur comme Kaberle. »