samedi 19 mars 2011

Wisniewski: «Il ne faut pas se trouver des excuses»

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Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 18 mars 2011 23:59
Mise à jour le Samedi, 19 mars 2011 00:16
Pour reprendre une vieille expression de chez nous, les Rangers attendaient le Canadien avec une brique et un fanal, vendredi soir, dans leur château fort du Madison Square Garden.
Travis Moen l’a constaté très vite alors que Brendon Prust l’a invité à se battre dès la mise en jeu initiale.
Les Rangers étaient fermement décidé à mettre fin à la domination du Tricolore qui les avait battus dans leurs trois premiers affrontements.
«Nous avons encore écopé de mauvaises pénalités», déplorait James Wisniewski devant les médias montréalais présents au match.
James Wisniewski ne cherchait pas d'excuses après la défaite. Photo d'archives Pascal Ratthé
«Nous n’apprenons pas de nos erreurs. Nous devons jouer avec ardeur, rester en mouvement et appliquer des mises en échec. Nous n’avons pas une équipe pour se battre, mais plutôt pour patiner et manier la rondelle.
«Les Rangers étaient partout en première période. Nous avions joué la veille et nous comptons plusieurs blessés. Je ne sais pas si nous avons joué avec tout notre potentiel, mais il ne faut pas se trouver des excuses.»
Première en 25 ans
Les cinq buts des Rangers en première période était une première en 25 ans contre le Canadien. Les trois derniers ont été d’ailleurs réussis dans un intervalle de 67 secondes.
«Trois buts rapides comme ça, c’est dur à encaisser, a commenté Brian Gionta.
«Nous avons perdu notre concentration.»
Le 10 janvier 1986, les Rangers avaient connu une période de cinq buts dans une victoire de 6 à 4 contre le Tricolore sur leur patinoire.
Quatre mois plus tard, les deux équipes s’étaient retrouvées en finale de l’Est. Le Canadien l’avait emporté en cinq matchs avant de refaire le même coup aux Flames de Calgary en finale de la coupe Stanley.
La grande vedette des séries fut Patrick Roy qui en était à sa première saison dans la LNH.
Comme le temps file!
Price mal secondé
Pour revenir au présent, Carey Price n’a pas été en mesure de répéter ses exploits de jeudi contre le Lightning de Tampa Bay, mais on ne peut lui lancer la pierre.
«Nous avons été dominés en première période», a continué Gionta, dont le but marqué en période médiane était son 26e de la saison.
«Carey n’est pas à blâmer. Nous devons lui donner un meilleur appui.»
Chez les Rangers, l’attaquant Brandon Dubinsky corroborait les affirmations de Wisniewski.
«Nous étions au fait que le Canadien en était à un deuxième match en autant de soirs», a-t-il dit.
«Nous savions très bien qu’il nous fallait connaître un départ rapide. Notre amphithéâtre dégageait l’énergie habituelle. L’ambiance était électrisante et bruyante et ça nous a stimulés.
«Ça ressemblait à l’atmosphère qui règne dans les séries éliminatoires. C’est toujours motivant de jouer dans ces conditions.»