Le Québécois a été choisi d'après un scrutin tenu auprès de l'Association des journalistes de la presse écrite affectés à la couverture de l'équipe.
« On ne joue nécessairement pour les honneurs individuels, mais c'est le fun de voir que les efforts que tu mets sont récompensés et reconnus, a commenté Darche au micro de Martin McGuire. C'est un bel honneur, et venant d'une organisation comme le Canadien, c'est encore plus spécial. Toute cette histoire que je vis m'a aussi été rendue possible grâce à la patience et à la persévérance de mon épouse. Avec le nombre de fois que l'on a déménagé en neuf ans... »
L'an dernier, Jaroslav Halak était le candidat du Tricolore. C'est toutefois le gardien José Theodore, qui évoluait alors pour les Capitals, qui en avait été le récipiendaire.
Quatre Glorieux - le dernier étant Saku Koivu en 2002 - ont reçu le trophée Bill Masterton depuis sa création en 1968.
Les études ont aidé Darche
Diplômé en administration des affaires de l'Université McGill, Mathieu Darche a toujours su que, s'il ne parvenait pas à percer dans la Ligue nationale, une autre carrière l'attendait. En entrevue samedi, il a confié que le fait de savoir cela l'avait aidé à persévérer dans le hockey.
« Rendu à 27-28 ans, quand j'étais encore dans les ligues mineures, j'aurais peut-être décidé de passer à autre chose si je n'avais pas eu d'options pour mon après-carrière. J'ai eu la chance de toujours avoir cette option. Quand je suis allé à l'université, et c'est la même chose pour mon frère côté football, ce n'était pas dans l'optique de jouer en professionnel. On y était allé pour avoir une excellente éducation à l'Université McGill, et finalement, les deux ont fonctionné. Jouer à ce niveau, c'était un rêve, mais ça n'était pas une priorité. »
Darche n'oublie pas Laperrière
Il est arrivé à Mathieu Darche de s'entraîner avec Ian Laperrière durant l'été. Une chance pour le #52 du Canadien, qui, au contact de son aîné, s'est aperçu qu'il pouvait atteindre un autre niveau.
« Une des choses qui m'a beaucoup aidé durant ma carrière, c'est lorsque j'ai commencé à m'entraîner avec Stéphane Dubé et plus particulièrement, Ian Laperrière. Il était mon partenaire d'entraînement et grâce à lui, je me suis contruit une meilleure forme encore. Rien qu'à voir son éthique de travail... J'étais peut-être un travaillant, mais j'ai été amené à un autre niveau en voyant un gars comme ça s'entraîner en grand professionnel. Je dirais qu'il a eu une très bonne influence sur moi côté hockey. »
Le match contre les Leafs
Alors que les partisans et observateurs se demandent quel adversaire serait le plus approprié pour les hommes de Jacques Martin en première ronde des séries, Mathieu Darche a coupé court à tout calcul : il veut gagner et terminer 6e.
« Tu veux tout le temps finir le plus haut possible au classement. Si tu regardes ce qui s'est passé l'an dernier, je ne pense pas que Philadelphie s'attendait à avoir l'avantage de la glace à un moment donné. Donc, le plus haut on finit, le mieux c'est. On veut entrer en séries de la bonne façon, on veut y aller sur une victoire. On a peut-être gagné un point lors du dernier match, mais l'effort n'était pas aussi soutenu que d'habitude. C'est important pour nous d'aller en séries en jouant notre système de la bonne manière, afin d'avoir un certain momentum pour le début de la joute. »
