vendredi 4 mars 2011

Hal Gill fier de son but - «Je suis en feu!»

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110304-034604.html

Quand les journalistes se sont pointés dans le vestiaire, Hal Gill a été l'objet de railleries de ses coéquipiers, qui ont chahuté le défenseur qui venait de marquer son premier but de la saison.
«Je suis en feu !», a lancé le vétéran arrière, en participant à la rigolade.
Gill avait marqué son dernier but le 31 décembre 2009, il y a 99 matchs… contre ces mêmes Panthers.
«C'est de la constance, a rigolé Gill. Je pensais que Max Pacioretty avait touché à la rondelle, il faisait un bon écran devant le gardien. Mais c'est toujours le fun de compter un but, surtout dans une victoire.»
En fait, ce dernier se réjouissait bien plus de la tenue de l'équipe, qui a bien mieux appliqué son système hier.
«On a patiné, on a fait les petites choses qui font la différence. On a joué du bon hockey. Ce sont des points au classement dont on a besoin car on a de grosses parties qui s'en viennent», a-t-il avancé.
Seul Dryden…
«Tout le monde se sentait bien, ça se voyait. On était solide, on a bien joué dans les deux sens de la patinoire», a acquiescé Carey Price, qui a profité de ce bon jeu d'ensemble pour récolter un septième blanchissage cette saison.
Le dernier gardien du Canadien à avoir enregistré plus que sept jeux blancs dans une campagne est Ken Dryden (10), en 1976-1977.
«C'est le résultat de notre jeu d'équipe. Quand on joue de cette façon, on excelle en défensive et il est difficile pour nos adversaires de créer des chances de marquer», a insisté Price.
Un trio qui cartonne
Si Gill riait en disant qu'il est feu, les membres du troisième trio peuvent eux l'affirmer sans rougir une miette.
Travis Moen, Lars Eller et Andrei Kostitsyn ont amassé collectivement six points, deux chaque, hier soir.
A.K. mène le groupe avec trois buts et quatre aides à ses cinq derniers matchs, soit depuis que Jacques Martin les a réunis. «Depuis que André s'est joint à ces deux-là, on a du bon travail à tous les soirs», a-t-il remarqué.
Une chimie immédiate
«Parfois, tu te découvres une chimie par instinct avec de nouveaux compagnons de trio. Et ça semble être le cas avec André, Travis et moi. Nous sommes trois qui travaillent fort», a conté le centre Lars Eller, qui a inscrit son cinquième de la saison hier.
Le jeune Danois entend bien tout faire pour que Kostitsyn ne cesse pas de produire.
«Il a un lancer incroyable. Si Travis et moi on réussit à continuer de pouvoir lui remettre la rondelle, il va compter plusieurs buts encore», a-t-il estimé.
Moen, en bon vétéran, s'amuse aussi de la belle chimie qui s'est installée avec les deux jeunes patineurs : «On lance et on fonce et ce soir on a profité de quelques rebonds. C'est plaisant de contribuer offensivement».
«De mon côté, je m'arrange pour aller dans les coins et leur refiler le disque le plus possible. Ce sont deux très bons joueurs ; je suis content d'avoir la chance d'évoluer avec eux et je veux continuer d'en profiter. J'espère que cette chimie ne se dissipera pas», a dit Moen.