«Les Remparts de Québec» n’étaient pas dans le besoin, loin de là. «Je me suis demandé pourquoi, a reconnu Roy. Toutefois, lorsque Jacques m’a expliqué ses raisons et après avoir rencontré André lors d’un souper chez lui en novembre, j’ai trouvé que c’était un ajout parfait à notre groupe.
«À ce moment, j’ai compris ce qu’André recherchait et voulait faire, a poursuivi Roy. J’ai été très impressionné par les valeurs de cette personne au niveau du développement des jeunes. Je trouvais de plus en plus géniale l’idée de Jacques de s’associer à lui.
«Les gens ont de la misère à comprendre, mais j’ai vécu la même chose. Les gens se demandaient pourquoi je ne m’en allais pas en Floride ou pourquoi je n’irais pas diriger dans la Ligue nationale, mais André fait le même geste que moi : celui de redonner à la ville de Québec et aux gens.
«On ne fait pas ça pour devenir plus riche, mais l’important là-dedans, c’est d’avoir du plaisir à faire ce que tu fais. C’est ce que j’éprouve à tous les jours et j’ai compris ce qu’il voulait faire. On a des gens qui ont des projets extraordinaires et la formule des Remparts demeure toujours d’essayer de redonner à la communauté. On veut donner un certain bonheur aux gens en leur offrant du tennis, du football, du hockey et sans les étouffer.»
Bien sûr, M. Desmarais ne sera pas présent au quotidien dans le monde des Remparts, mais il a déjà démontré un intérêt.
«Ça fait trois fois qu’il m’appelle depuis le mois de novembre et il m’a bien dit d’entrer son numéro de cellulaire dans le mien et de ne pas hésiter à le contacter. On a parlé de l’équipe et il m’a dit qu’il était d’accord de miser sur les jeunes, que c’était l’avenir.»
Et la LNH ?
Si un jour, les Nordiques reviennent à Québec Patrick Roy s’avère le candidat désigné par acclamation pour les diriger et avec un associé comme Power Corporation, les rumeurs circuleront toujours.
«Ce que j’ai découvert avec les années, c’est qu’on ne peut pas vivre avec des spéculations, a confié Roy. J’ai aimé la phrase de M. Desmarais lorsqu’il a dit que ce n’est pas comme ça (lire pas d’intérêt à acheter une équipe de la LNH).
C’est un peu comme moi. J’ai eu des opportunités, mais je n’ai pas cherché à aller plus loin, parce que je suis heureux où je suis aujourd’hui. Le fait d’avoir une affinité avec les gens de Québec, pour moi, cela a une valeur extraordinaire.»
