En fin de première période, Andrei Kotsitsyn a permis au Canadien de prendre les devants 2-1. Sa ténacité en échec avant lui a permis de récupérer la rondelle derrière le filet de Ward et de pouvoir alimenter Lars Eller alors qu'il était en perte d'équilibre. Eller a marqué son 4e de la saison et AK-46 a récolté sa 18e mention d'aide cette saison.
Puis en fin de troisième, alors que le pointage était égal 3-3, l'attaquant a marqué le but vainqueur en avantage numérique. Il a fait dévier un tir haut d'Hamrlik et a marqué son 15e but de la saison.
«Depuis le match à Vancouver, Andrei nous donne du meilleur hockey, a mentionné Jacques Martin. Il produit, mais aussi, son trio, il travaille très bien avec Lars Eller et Travis Moen. Ils semblent avoir une bonne chimie. Andrei a fait du bon travail en échec avant sur le but d'Eller.»
L'entraîneur-chef du Tricolore n'a pas manqué de saluer le brio du trio de Plekanec qui a obtenu quatre points contre les Canes.
«Ce soir encore, le trio de Cammalleri-Plekanec-Halpern a été pour beaucoup dans la victoire.»
L'efficacité des unités spéciales
Depuis le début de la saison, le Tricolore pouvait compter sur une excellente unité en désavantage numérique. Mais au cours des cinq derniers matchs, les unités en désavantage numérique étaient vraiment pitoyables avec un taux d'efficacité de 62% en ayant accordé huit buts en 21 tentatives.
Contre les Canes, le Tricolore a blanchi leur jeu de puissance à quatre occasions en plus de marquer un but sur leur unique jeu de puissance de la soirée.
« Quand on a obtenu cet avantage numérique, nous étions très déterminés à marquer, a commenté Michael Cammalleri . Surtout que ça faisait longtemps que nous n'en avions pas eu (jeu de puissance). Les joueurs ont toujours hâte de sauter sur la glace et de marquer un but en avantage numérique. »
«Les unités spéciales ont aussi fait la différence. Un jeu de puissance, un but et notre travail en désavantage numérique. Un individu comme Sopel aide énormément aussi », a dit Jacques Martin.
Pour un deuxième match consécutif, Cammalleri a marqué un but et récolté une mention d'aide. Le franc-tireur semble avoir retrouvé sa touche depuis son retour au jeu lors de la Classique Héritage à Calgary.
« Oui, c'est agréable de marquer. Nous sommes heureux de nous retrouver (avec ses compagnons de trio). Mais je suis certain qu'il (Plekanec) est déjà tanné de moi, on n'arrête pas de parler des jeux qu'on pourrait faire. Et depuis quelques matchs, nous créons de bonnes chances de marquer.»
Il va sans dire que la victoire ramène les sourires dans le vestiaire. Cammalleri était d'humeur à rigoler après la rencontre.
« Je lui ai dit qu'il (Plekanec) m'en devait une. Avez-vous vu la passe qu'il m'a faite en deuxième. J'avais le filet ouvert et il a essayé de briser mon bâton (tellement sa passe était tellement forte). Je ne sais pas ce qui s'est passé, une erreur mentale de sa part, je crois. Mais une chance qu'il a marqué quelques secondes plus tard, sinon, je l'aurais sûrement chicané rendu au banc!», a raconté Cammalleri tout sourire.
Une première pour le #55
Acquis des Thrashers d'Atlanta jeudi avec Nigel Dawes en retour de Ben Maxwell et d'un choix de quatrième ronde, Brent Sopel disputait son tout premier match dans l'uniforme du Tricolore et il était bien content que ça se solde par une victoire.
« Tous les points sont importants à ce stade-ci de la saison. Je me suis bien senti au sein du groupe ce soir, qu'en pensez-vous?, a-t-il lancé tout sourire aux journalistes présents. Les gars ont bien joué, la communication était bonne et ça rend ma tâche plus facile. »
Quant au fait d'évoluer maintenant pour une équipe impliquée dans la course aux séries, le vétéran défenseur s'est dit réjoui par cette perspective.
« Tous les joueurs aiment être impliqués dans une course aux séries. C'est vraiment excitant pour les amateurs. C'est agréable de jouer dans une telle atmosphère », a dit celui qui porte le chandail numéro 55.
Temps de glace diminué pour Hamrlik
Habitué à jouer en moyenne plus de 22-23 minutes par match, Roman Hamrlik a vu son temps de glace fondre comme neige au soleil contre les Hurricanes alors qu'il n'a disputé que 17:30. Jacques Martin a expliqué pourquoi il avait pris cette décision.
«On veut diminuer son temps de jeu. C'est important, c'est notre défenseur le plus expérimenté, notre numéro un. En utilisant Plekanec à la pointe sur le jeu de puissance, ça relève Hamrlik sur cet aspect-là. Aussi avec Sopel en désavantage numérique, on enlève un peu de temps de glace à Roman et ça aide sa performance.» D'ailleurs, le défenseur se porte de plus en plus souvent à l'attaque. Contre les Hurricanes, il a récolté deux mentions d'aide. Pour Hamrlik, c'était un 8e point en 7 matchs.
Avant la date limite des transactions
Ayant disputé son dernier match avant la date limite pour effectuer des transactions, Jacques Martin a été appelé à commenter la façon qu'il aimerait voir son équipe s'améliorer. Une fois de plus, on voit que c'est un entraîneur expérimenté... avec les journalistes!!!
«Si je me souviens bien, c'est la responsabilité du directeur-général. Pierre fait du bon travail. Nous connaissons bien notre équipe. S'il peut l'améliorer, il va le faire. Sinon, nous sommes heureux avec l'édition actuelle de notre équipe.»
