mardi 22 février 2011

Heureux comme un roi, le cul dans la poubelle

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Blogues - André Rousseau sur le trottoir
Lundi, 21 février 2011 11:05
Il faisait bon revoir Denis Potvin à la télévision, la semaine dernière.
L’athlète d’Ottawa a été un des meilleurs patineurs de sa génération et Michel Bergeron n’est pas loin de la vérité quand il affirme que Potvin fait partie des cinq meilleurs défenseurs de l’histoire du hockey.
À son apogée, le capitaine des Islanders était aussi bon que Raymond Bourque ou les membres du Big Three (Savard, Lapointe, Robinson), une petite coche en-dessous de Bobby Orr.
Capable d’appuyer l’attaque, il imposait le respect et frappait très durement ses adversaires. Un vrai général à la ligne bleue.
Parlez-en à Yvon Lambert qui a goûté très souvent à sa médecine quand il plantait ses patins devant le filet de Billy Smith. « Aucun autre joueur ne m’a fait aussi mal que Denis Potvin », m’a souvent répété l’ancien ailier gauche du Canadien.
Excellents professeurs
Potvin avait seulement 15 ans quand il a fait ses débuts avec les 67’s d’Ottawa et il est vite devenu un des meilleurs défenseurs de la Ligue Junior de l’Ontario. C’est Léo Boivin, un ancien des Bruins, qui lui a enseigné l’art de frapper l’adversaire selon les règles.
Après cinq ans chez les juniors, Potvin a été le premier choix des Islanders à la séance de repêchage de 1973. À son arrivée à Long Island, il a eu la chance de tomber sur un autre bon professeur en la personne d’Alger Arbour, un ancien des Leafs, des Blackhawks et des Blues de Saint Louis.
Arbour avait le don de soutirer le meilleur de ses joueurs. Il a fait comprendre à son jeune poulain, si doué fût-il, qu’il ne pouvait pas patiner plus vite que la rondelle. Avec patience et doigté, il en a fait un joueur complet.
Cette carte de Denis Potvin immortalise la quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley par les Islanders de New York. Photo d'archives Rue Frontenac
Une fois entouré de joueurs aussi talentueux que Bryan Trottier, Clark Gillies, Mike Bossy, Butch Goring et Bob Nystrom, Potvin a pu imposer sa loi et mener son équipe à quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley (presque cinq) avant que Wayne Gretzky et Mark Messier ne prennent le plancher.
Le palmarès de Potvin est impressionnant : 310 buts, plus de 1000 points, un trophée Calder et trois trophées Norris. Ajoutez à cela neuf saisons de 20 buts et plus.
Il était encore un jeune défenseur lorsqu’il a aidé son pays à gagner le tournoi de la Coupe Canada en 1976. Il était alors un sérieux candidat pour le titre de joueur par excellence du tournoi, mais l’honneur a finalement été décerné à Bobby Orr (même s’il jouait sur une seule jambe). Le gardien de but Rogatien Vachon en est un autre qui aurait mérité le trophée.
Souvenir impérissable
Le plus beau souvenir de Potvin, c’est sa première conquête de la coupe Stanley. J’étais là pour un certain journal et je m’en rappelle comme si c’était hier. En ce 24 mai 1980, le mercure frisait les 90 degrés Farenheit à l’extérieur du Colisée Nassau. En prolongation, le fougueux Bob Nystrom a mis fin au suspense après avoir accepté une passe parfaite de John Tonelli. On assistait à la naissance d’une nouvelle dynastie.
Quelques minutes plus tard, le vestiaire des Islanders était trop petit pour accueillir tous ceux qui voulaient célébrer la victoire contre les Flyers de Pat Quinn. Il faisait tellement chaud qu’on se serait cru dans un bain sauna. Heureux comme un roi, Denis Potvin était assis dans une poubelle et calait sa bouteille de champagne en répondant aux questions des journalistes. Il était dans un état second, tellement fier d’avoir réalisé le rêve de tout joueur de hockey.
Il n’y a jamais rien comme la première fois !
Une fois sa carrière terminée, Potvin aurait aimé devenir entraîneur ou directeur général, mais on ne lui a jamais fait signe.
LA BELLE PETITE ÉQUIPE !
Toujours aussi fiers de votre belle petite équipe INCAPABLE de se distinguer sur les patinoires étrangères ? C’est clair et net : face à des formations comme les Flyers, les Bruins ou les Flames, le CANADIEN ne fait pas le poids. À Calgary, ça faisait drôlement pitié. Devant 40 000 spectateurs, les joueurs de Jacques Martin n’ont jamais été dans le coup et ne semblaient pas intéressés à fournir le deuxième effort. C’était honteux, pathétique !... Pensez-vous que ce sera plus facile à VANCOUVER contre la meilleure équipe de la Conférence de l’Ouest ?... Si le Canadien n’avait pas connu un si bon début de campagne, il serait actuellement dans de mauvais draps. C’est vrai que les BLESSURES ont affaibli la brigade défensive, mais ça n’explique pas tout. Cette équipe manque nettement de muscles et de caractère... Pour ce qui est des FLAMES, ils ont une nouvelle attitude, un entraîneur moins stressé, et ils et pourraient causer des surprises une fois dans les séries.
BRIND’AMOUR : BIEN MÉRITÉ
Les Hurricanes de la Caroline ont retiré officiellement le chandail numéro 17 de ROD BRIND’AMOUR lors d’une cérémonie qui a duré une trentaine de minutes à la patinoire de Raleigh. Maintenant responsable du développement des attaquants, Brind’Amour a connu une brillante carrière dans la LNH (450 buts et près de 1200 points). Il a aussi mené les Hurricanes à la conquête de la coupe Stanley en 2006. Il est le troisième joueur de l’organisation à mériter un tel honneur, après GLEN WESLEY et RON FRANCIS. De l’édition 2006 des Hurricanes, il ne reste plus que quatre joueurs : CAM WARD, Eric Staal, Erik Cole et Chad LaRose.
DEUX GRANDS CHANTEURS
Par accident, je suis tombé sur le concert que donnait WILLIE NELSON avec ses copains du Texas sur les ondes de Vermont Pay TV. Quelle voix et quel joueur de guitare ! J’aurais pu l’écouter toute la nuit.
D’autre part, je termine la lecture d’un livre sur la vie et la carrière de JACQUES BREL, un autre de mes favoris. Je retiens trois choses : il a été un interprète fabuleux, un éternel adolescent et un mauvais père de famille. La gloire a un prix !
LES COULISSES DU SPORT
• Le grand HAL GILL a raison : « Les BRUINS formaient déjà une bonne équipe et ils sont encore meilleurs après avoir fait l’acquisition de TOMAS KABERLE et de Rich Peverley. »
Hal Gill soutient avec raison que les Bruins sont une meilleure équipe à la suite de leurs récentes acquisitions. Photo d'archives Yvan Tremblay
• AARON BADDELEY a remporté la plus grosse victoire de sa jeune carrière, dimanche, sur le fameux parcours du club RIVIERA. Le tournoi s’est joué au 13e trou. Le golfeur australien a alors réussi un roulé très difficile pour inscrire le birdie et reprendre une avance de trois coups. FRED COUPLES, 51 ans, a connu un très bon tournoi, mais il a manqué de jus à la fin. Il tentait de devenir le troisième plus vieux golfeur à gagner une épreuve de la PGA (derrière Ray Floyd et Sam Snead).
• Rien ne va plus pour MIKE WEIR et il est permis de se demander s’il retrouvera sa touche un jour.
• Le jeune TAYLOR HALL, une valeur sûre, a réussi son premier tour du chapeau dans un gain de 5-3 des Oilers contre Atlanta.
• DAVID ORTIZ aime la nouvelle attaque des Red Sox avec ADRIAN GONZALEZ et le rapide CARL CRAWFORD. Les lanceurs adverses n’ont qu’à bien se tenir.
• BERNARD BRISSET, André Bouthillier et Mélany Savard seront responsables des communications pour le 2e CHAMPIONNAT DE MONTRÉAL. Cette épreuve réunissant FRED COUPLES et les grands noms du circuit des Champions sera de retour au club FONTAINEBLEAU durant la première semaine de juillet.
• Le notaire GASTON LEBLANC, ex-champion canadien de billard, a découvert son havre de paix dans la région de FORT PIERCE, au nord de West Palm Beach.
• YVON VALLIÈRES, président de l’Assemblée nationale, et MARC-ANDRÉ MARTEL, maire de Richmond, étaient parmi les dignitaires lors du 48e tournoi MOUSQUIRI. Il y avait aussi HUGO BRUNELLE, James Johnston, Pierre Grandmont, Normand Mullin, PROVIDENCE CLOUTIER, Annie et François Daigle, Jean Deslauriers, Guy Marchand et Claude Beaubien.
• ALBERT PUJOLS souhaite terminer sa carrière dans l’uniforme des Cards de Saint-Louis, mais à son prix. Une bagatelle de 300 millions !
• Le 29e Grand Prix de VALCOURT a été un succès sur toute la ligne. Bravo aux organisateurs et aux nombreux bénévoles.
• Le vétéran CHRISTIAN DESCHÊNES joue du bon hockey pour le CGI de Sorel.
• Les RED WINGS de Detroit, habilement dirigés par l’Ontarien Mike Babcock, ont maintenant une fiche de 24-5-2 contre Tampa Bay.
• RICHARD DUBUC, organisateur de l’Omnium Fénérick, vous invite à participer à son prochain voyage de golf à MYRTLE BEACH du 8 au 17 avril. Pour tout savoir : www.fenerick.com