Plus que jamais, l'ombre d'une première Coupe Stanley plane en Colombie-Britannique. Au terme de la saison, on s'attend à boire dans le trophée de Lord Stanley ou encore une fois on vivra une grande déception.
«Ça fait cinq ans que je suis avec ce groupe de joueurs. On a tous appris de nos échecs et cela devrait nous rendre meilleurs. Les joueurs ont pris un engagement et leurs responsabilités envers l'équipe. Ils connaissent mes attentes et savent ce qu'ils ont à faire. Les attentes sont élevées et en bout de ligne, on doit gagner. C'est notre moment.»
Un autre choc face aux Hawks ?
Ironiquement, la troupe d'Alain Vigneault pourrait encore retrouver les Blackhawks de Chicago sur leur chemin. Il faudra toutefois que les champions en titre parviennent à se hisser au huitième rang dans l'Ouest. Les Hawks sont actuellement 11e, mais ne sont qu'à deux points d'une place dans le Top 8.
«Peu importe contre qui on va jouer, il n'y aura rien de facile. C'est sûr qu'on a en mémoire les deux défaites contre Chicago en séries. On a jamais eu peur de Chicago, mais pour être honnête, les Hawks avaient une meilleure équipe que nous l'an dernier.»
Les Canucks trônent présentement au sommet de la conférence, cinq points devant les Red Wings de Detroit. Aucune équipe n'a plus de points (85) dans la LNH.
«Les olympiques ont pris beaucoup de place l'an dernier, a expliqué Alexandre Burrows. On a dû voyager énormément à cause des Jeux et plusieurs de nos joueurs y ont participé comme les Sedin, Luongo, Kessler, Demitra et Salo et ont dépensé beaucoup d'énergie. Cette année, on joue à quatre lignes et tout le monde est en santé.»
