lundi 9 mai 2011

Série Lightning-Bruins - Julien encense Boucher

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/05/20110509-010928.html

Claude Julien n’avait pas encore la tête au Lightning quand on lui a parlé après la victoire de ses Bruins contre les Flyers, vendredi soir. Après s’être accordé une journée de répit samedi, il s’est livré hier à une première analyse des prochains adversaires de son équipe, en finale de l’Est, reconnaissant leurs forces et leurs qualités.


Ses commentaires peuvent être interprétés comme un beau plaidoyer à l’endroit de son jeune vis-à-vis Guy Boucher.



Sans le connaître intimement, il en sait assez sur lui pour savoir qu’il est un entraîneur dédié à son travail et créatif.



« Nous nous sommes rencontrés dans des séminaires d’entraîneurs quand nous étions tous les deux dans les rangs juniors, racontait l’autre soir Julien, qui a mené notamment les Olympiques de Hull à la conquête de la coupe Memorial, en 1997.



« Guy travaillait comme adjoint sous les ordres de Jean Pronovost avec les Huskies de Rouyn-Noranda. »



Les deux passés par Hamilton




Ironie du sort, les deux sont passés par Hamilton avant d’accéder à la Ligue nationale.



« Dans mon cas, ce sont les Oilers d’Edmonton qui m’ont donné ma première chance dans les rangs professionnels, a rappelé Julien, hier, aux jour nalistes présents au point de presse qu’il a donné au site d’entraînement des Bruins, en banlieue de Boston.



« Le Canadien s’est ensuite amené pour partager les opérations des Bulldogs avec les Oilers.



« Guy était déjà un bon entraîneur avant qu’il ne travaille à Hamilton. Il a connu beaucoup de succès dans les rangs juniors.



« À mes premières années comme entraîneur chez les juniors, il faisait du bon boulot comme adjoint à Rouyn-Noranda. Il a travaillé fort pour gravir les échelons.



« Il a son style et se distingue des autres à certains égards. Mais cela a fonctionné partout où il est passé. »



Considérant son jeune âge (il franchira la quarantaine en août) et son inexpérience de la Ligue nationale à son arrivée avec le Lightning, Boucher devait être convaincant auprès des vétérans de sa nouvelle équipe.



Capacité de changer




Ses joueurs ont adhéré à ses idées et à son système et l’équipe se retrouve dans le carré d’as après trois années hors des séries éliminatoires.



« C’est une équipe compétitive qui possède un style qui lui est propre et qui l’a bien servi jusqu’ici, a continué Julien.



« L’une de ses forces réside dans son travail en zone neutre. Non seulement pratique-t-elle un système distinctif, mais elle est capable de le modifier en cours de route.



« Elle ne s’en tient pas toujours au système 1-3-1. Elle peut très bien passer au système 1-2-2. C’est une équipe qui essaie de garder ses rivaux sur le qui-vive.



« Évidemment, elle génère beaucoup de choses en territoire offensif. Elle décoche beaucoup de tirs et l’on voit toujours foncer au filet.



« C’est une équipe combative qui a donné beaucoup de dif ficultés à ses adversaires dans les séries, jusqu’ici. Nous en sommes pleinement conscients. »



L’impact de Roloson



Julien a fait aussi mention de l’impact que le gardien Dwayne Roloson a eu sur le Lightning depuis son acquisition des Islanders de New York, au début de janvier.



« Sa venue a renforcé l’équipe, a-t-il dit.



« Il nous faut donc nous concentrer sur notre système et continuer à l’appliquer efficacement.




« De plus, nous avons connu du succès contre le Lightning en saison régulière (trois victoires en quatre matchs). Je ne dis pas que ça nous concède un avantage, mais nous sommes en droit d’être confiants.



« On sait qu’ils ont apporté quelques ajustements à leur jeu et que nous devrons en faire autant. Mais je pense qu’au niveau compétitif, les deux équipes sont bien nanties. »