lundi 9 mai 2011

«À Philadelphie, c'est Mike Richards qui est le plus blâmé» -Ian Laperrière

(CKAC Sports) - Alors qu'on serait porté à croire que ce sont les gardiens qui sont à blâmer pour l'élimination des Flyers de Philadelphie, c'est plutôt le capitaine qui est pointé du doigt pour le balayage subi face aux Bruins de Boston.
«Les gens ne sont pas contents et c'est surtout Mike Richards qui est pointé du doigt à la suite de la défaite. Il a eu des séries plutôt ordinaires», confie Ian Laperrière, un joueur de l'organisation des Flyers, maintenant chroniqueur à CKAC Sports.

Richards jouait blessé

Les partisans n'ont pas apprécié que les Flyers offrent une si piètre opposition aux Bruins.

«J'ai su dimanche que Mike Richards allait être opéré à un poignet prochainement. C'est la première fois que j'entendais qu'il était blessé. Mais ce n'est pas une excuse pour le capitaine.»

Le problème récurrent des gardiens fait aussi jaser, mais ce sont plutôt les leaders des Flyers qui écopent pour la défaite.

«C'est l'excuse classique quand tu blâmes un gardien, mais je juge que tu es faible mentalement si tu te sers de cette excuse. C'est sûr que les gardiens n'ont pas volé de match», admet tout de même Laperrière.

Blessure à Pronger

Selon notre chroniqueur, la blessure à Chris Pronger a joué un grand rôle dans la contreperformance de son équipe.

«Pronger est une présence sur la glace et dans le vestiaire. L'adversaire s'attend constamment à recevoir un coup de coude de sa part et dans la chambre, tu as intérêt à te présenter pour jouer, car il n'hésitera pas à te le rappeler. Mais les blessures font partie du hockey.»

Autre commotion pour Patrice Bergeron

Ian Laperrière était désolé de voir Patrice Bergeron, des Bruins, être de nouveau victime d'une commotion cérébrale, cette fois à la suite d'une mise en échec de Claude Giroux.

«C'était une bonne mise en échec, un coup qui fait partie du hockey. Il ne faut pas regarder où va ta passe va. C'est une des premières choses que l'on apprend quand on joue au hockey et c'est ce que Bergeron n'a pas fait. Giroux doit mal se sentir, mais je me souviens quand j'avais blessé gravement Brian Savage du Canadien, il était venu me voir par la suite pour me dire que c'était sa faute, qu'il avait patiné la tête basse. Les joueurs le savent quand ils ont été imprudents», a conclu Laperrière.