samedi 30 avril 2011

Scott Gomez a terminé avec une léthargie de 36 parties

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Sports - Le sport en chiffres
Écrit par Roger Leblond   
Jeudi, 28 avril 2011 12:35
Mise à jour le Jeudi, 28 avril 2011 12:49
Après avoir été une forte déception lors de la saison régulière, plus particulièrement durant le dernier droit du calendrier régulier, l’attaquant Scott Gomez, du Canadien de Montréal, n’a pas réussi à secouer sa léthargie durant les séries éliminatoires.
L’ex-joueur des Devils du New Jersey et des Rangers de New York a présenté une fiche de 7-31-38 avec un piètre différentiel de – 15 lors de ses 80 matchs réguliers et de 0-4-4 avec un différentiel de – 6 lors de ses sept rencontres éliminatoires.
De plus, il n’a pas marqué lors de ses 29 derniers matchs de la saison régulière (0-11-11) et cela lui fait donc une léthargie de 36 matchs sans but, lui qui a récolté seulement 15 assistances lors de cette vilaine séquence.
Scott Gomez : trois douzaines de matchs d'affilée sans trouver le fond du filet...
Photo d'archives Olivier Jean
Son dernier but remonte aussi loin que le 5 février dernier, alors qu’il avait marqué le filet victorieux, dans un gain de 2 à 0 face aux Rangers de New York, au Centre Bell.
Soulignons que lors du septième match de la série contre les Bruins de Boston disputé mercredi, il n’a pas offert le rendement espéré, car il a terminé avec un différentiel de – 3, ayant été sur la patinoire pour les trois premiers buts des rivaux jurés du Canadien.
Une rareté : les six champions des sections vainqueurs au 1er tour des séries
Pour illustrer comment il est difficile de franchir le premier tour des séries éliminatoires sans aucune surprise, les six équipes qui ont remporté le titre de leur section sont sorties victorieuses dans leur première série pour la première fois depuis 1995-1996 !
Depuis que le présent système des séries de fin de saison a débuté en 1993-1994, c’est seulement la 2e fois que les six formations championnes des sections remportent leur première ronde. Lors de la seule autre saison où cela est arrivé (1995-1996), les Flyers de Philadelphie, les Penguins de Pittsburgh et les Rangers de New York, dans l’Association de l’Est et les Red Wings de Detroit, l’Avalanche du Colorado et les Blackhawks de Chicago, dans celle de l’Ouest, avaient réussi à vaincre leurs adversaires.
Soulignons qu’en 1995-1996, aucune série ne s’était rendue à la limite de sept rencontres (contre quatre cette année) et cinq des six séries avaient pris fin en six parties (4-2) alors que seuls les Blackhawks de Chicago avaient remporté leur duel en moins de six matchs, en balayant les Flames de Calgary en quatre matchs (4-0).
Les arbitres ont été plus sévères qu’en saison régulière
Contrairement à ce que nous assistions auparavant, les officiels de la Ligue nationale de hockey n’ont pas remisé leur sifflet depuis le début des séries éliminatoires, bien au contraire, car ils ont appelé plus de pénalités que durant le calendrier régulier !
Dans les 49 premiers matchs des séries, il y a eu un total de 1 297 minutes de pénalité, une moyenne de 26,47 par match, légèrement plus élevée que celle de 24,50 minutes des 1 230 matchs réguliers (30 142 minutes).
Au chapitre des avantages numériques, il y en a eu un total de 388 lors des 49 matchs du premier tour des éliminatoires, une moyenne de 7,92 avantages par match, comparativement à 7,09 avantages durant le calendrier régulier, alors qu’il y en avait eu un total de 8 716 en 1 230 matchs.
Soulignons qu’il y a également eu pas moins de 25 situations où une formation s’est retrouvée en supériorité de deux joueurs (dont quatre équipes ayant bénéficié de cette situation deux fois lors d’une même partie) et la fiche lors de ces situations a été de cinq buts en 25 supériorités de 5 contre 3, une efficacité de 20,00%
Le Canadien a été la seule équipe à capitaliser en deux occasions dans ces circonstances, marquant ses deux buts lors du gain de 2 à 1 dans le sixième match de la série face aux Bruins de Boston, mardi soir.
Les Canucks victorieux malgré l’inertie de Henrik Sedin et Ryan Kesler
Chez les Canucks de Vancouver, ce n’est pas seulement les performances de Roberto Luongo qui ont été décevantes durant la série difficilement remportée contre les Blackhawks de Chicago, mais aussi celles de quelques attaquants.
Henrik Sedin (0-5-5), Ryan Kesler (0-4-4) et Mason Raymond (0-3-3) n’ont pas réussi un seul but de toute la série, présentant un rendement combiné de 0-12-12 dans leurs 21 matchs disputés.
Durant le calendrier régulier, Sedin (19-75-94 en 82 matchs), Kesler (41-32-73 en 82 matchs) et Raymond (15-24-39 en 70 matchs) avaient présenté une fiche globale de 75-131-206 en 234 rencontres.
Soulignons par contre que Daniel Sedin, le récipiendaire du Trophée Art Ross durant la saison régulière (41-63-104 en 82 matchs) et Alexandre Burrows (26-22-48 en 72 matchs) ont répondu à l’appel, affichant un rendement de 5-2-7 et de 3-3-6 respectivement, Burrows ayant même réussi les deux seuls buts de l’équipe, dont celui en prolongation, lors du triomphe décisif de mardi soir, face aux Blackhawks de Chicago.