jeudi 21 avril 2011

Les péripéties de la Coupe Stanley à Québec

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(Québec) On savait difficile la route vers la Coupe Stanley. On comprend que le parcours de la Coupe est lui-même parfois hasardeux.
Le trophée était attendu hier midi au Centre des congrès pour la conférence de Luc Robitaille, président du développement des affaires des Kings de Los Angeles.
Le gardien de la Coupe, Mike Bolt, qui voyage avec elle à l'année et ne la touche qu'avec des gants blancs, devait quitter Chicago hier soir en route pour Montréal, puis Québec.
À son arrivée à Montréal, M. Bolt découvre cependant que la Coupe ne l'a pas suivi, ce qui semble compromettre la visite à Québec. La Coupe arrivera finalement à Montréal par le vol suivant, puis à Québec tout juste avant midi.
Félix La Rue, un étudiant en éducation physique à l'Université Laval qui agit comme bénévole pour la conférence, s'offre pour aller chercher la Coupe et son gardien à l'aéroport.
Il faudra faire vite car la Coupe doit repartir deux heures plus tard pour sa prochaine destination. Ça laisse à peine le temps de foncer en ville, d'exhiber la Coupe sur l'estrade quelques minutes et de regagner l'aéroport. Sauf que la route est glissante. Coin René-Lévesque/Holland, la limousine dérape, heurte une chaîne de trottoir et un pneu éclate. On tente alors d'appeler un taxi par téléphone, mais peine perdue. Avec la tempête, ce sera trop long, raconte Félix.
Sur la banquette arrière
Il réussit alors à flyer un taxi dans la rue, mais la Coupe est trop grosse et n'entre pas dans le coffre. Qu'à cela ne tienne, il flyera une fourgonnette. «Voulez-vous transporter la Coupe Stanley?» demande-t-il au chauffeur ébahi qui ne le prend d'abord pas au sérieux, mais qui se laissera convaincre.
Il est déjà en retard : il le sera juste un peu plus.
La Coupe Stanley aboutit donc sur la banquette arrière, coincée contre un siège de bébé, son gardien à ses côtés.
La fourgonnette démarre, mais Mike Bolt réalise tout à coup qu¹il a oublié ses clés dans la limousine. Il fait stopper la fourgonnette et part à la course dans la tempête les récupérer.
Le temps file, mais la Coupe Stanley finira par atteindre, un peu essoufflée, le Centre des congrès.
 
Un détail dans la vie d'une Coupe qui en a vu d'autres, étant sur la route près de 250 jours par année.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'Air Canada l'égare lors des transferts de bagage et sa petite histoire est chargée d'anecdotes. Elle fut notamment échappée dans le canal Rideau à Ottawa; dans la piscine de Mario Lemieux à Pittsburgh ; dans l'océan Pacifique à Malibu, lors d'un party chez Chris Chelios il y a quelques années
Ce n'est pas une crevaison dans une tempête printanière qui allait l'arrêter. Vaut mieux d'ailleurs qu'elle commence à s'habituer à l'hiver, si les Nordiques sont pour revenir