Auteurs de huit buts, dimanche, contre le Wild, les gros canons du Tricolore se sont littéralement métamorphosés en tire-pois, contre les Sabres.
Ryan Miller a bloqué les 31 tirs qu’ils ont dirigés en sa direction, mais on ne peut quand même pas dire qu’il a été mis à l’épreuve tant que ça…
«Miller est un gardien de calibre mondial, racontait Brian Gionta, de retour au vestiaire. Si vous ne parvenez pas à le faire bouger, notamment, en assurant une certaine circulation devant son filet, il devient très difficile à battre. C’est ce que nous ne sommes pas parvenus à faire, cette fois...»
C’est vrai que le Canadien n’a jamais semblé menacer le gardien des Sabres.
«Nous avons perdu nos batailles contre les joueurs des Sabres dans la première moitié du match», a repris Gionta.
Puis Nathan Gerbe est venu inscrire le premier de ses deux buts.
«Nous nous sommes ressaisis un peu, par la suite, mais il était trop tard», a dit Gionta.
Un bon match
De son côté, Carey Price a été presque aussi bon que Miller.
Il n’a cédé que devant Gerbe, sur un tir dévié contre lequel il ne pouvait absolument rien.
«Nous avons joué un très bon match. Nous avons offert du hockey solide, nous avons aussi eu nos chances de compter, mais, malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à capitaliser, a bien résumé le gardien du Canadien.
«Mais il faut donner le crédit à Ryan Miller. Il a été très bon. Nous nous étions dit, avant le match, que ça ne serait pas facile contre lui.
«Nos matchs contre les Sabres ont tous été serrés, cette saison. Ils ont joué du hockey inspiré, ils ont offert une performance de catégorie A et ils méritent leurs deux points au classement», a poursuivi Price, qui s’est légèrement blessé à l’entraînement du matin, en recevant une rondelle à la cuisse droite.
«J’ai un gros bleu, mais ça ne m’a pas nui au cours du match», a-t-il assuré.
Avec cette défaite, le Canadien s’est éloigné un peu plus du premier rang de la section Nord-Est, détenu par les Bruins, qu’il visitera, demain soir, à Boston.
«Il nous reste huit matchs à jouer. Nous devons mettre nos bottes de travail et gagner les huit», a conclu Price.
