« Ma famille est fière et n'en revient pas, mais en même temps, elle sait que j'ai travailler fort pour arriver ici », a-t-il affirmé, en entrevue aux "Amateurs de sports".
« Ce n'est pas juste la paie qui est différente. J'ai le sentiment du devoir accompli. D'être passé par autant d'étapes pour finalement me rendre ici, je crois que ça a valu le coup. »
La chimie semble s'être rapidement installée entre Benoit Pouliot, Ryan White et David Desharnais. C'est ce trio qui a donné le ton au match dimanche soir, alors que le Canadien a vaincu le Wild du Minnesota 8-1.
« Nous nous entendons bien en dehors de la patinoire. White et moi avons évolué ensemble dans la Ligue américaine. Nous voulions jouer dans la Ligue nationale, c'était notre rêve et nous avons travaillé fort pour l'atteindre. Nous nous disions que nous étions capables, que nous devions continuer. Maintenant, nous sommes ici et ça va bien. Nous ne pourrions pas avoir plus de plaisir. Pouliot, ça ne fait pas longtemps qu'il est dans la Ligue nationale non plus. Il veut prouver qu'il est un bon joueur et qu'il est capable de compter. Nous voulons que notre trio produise », a mentionné Desharnais.
Le Québécois a dû s'adapter à l'intensité de la LNH qui a grandement augmenté depuis la pause du match des étoiles.
« Tous les matchs sont rapides. J'en parlais avec Ryan White tout à l'heure. Tu ne peux pas prendre une seule présence sur la patinoire à la légère, parce que tu vas te faire compter. Nous sommes toujours en apprentissage et nous devons toujours être prêts. »
Les jeunes du Canadien semblent avoir pris les choses en main afin de combler la perte de plusieurs éléments importants en raison de blessures.
« Nous voulons contribuer, mais les vétérans demeurent le noyau de cette équipe. Nous apportons une nouvelle énergie, mais ce sont des gars comme Gionta, Gomez et Plekanec qui vont nous montrer le chemin », a-t-il souligné.
La semaine du Canadien s'annonce des plus déterminantes alors qu'il sera opposé aux Sabres, aux Bruins et aux Capitals. Le match de jeudi, à Boston, sera le premier affrontement entre les deux équipes depuis l'incident entre Zdeno Chara et Max Pacioretty.
« Le meilleur exemple, c'est le dernier match que nous avons joué contre Boston. Nous avons battu les Bruins 4-0. Ils n'étaient pas là, ils dormaient un peu physiquement. Il ne faut pas les réveiller, il faut se concentrer sur notre plan de match. Nous avons du talent et nous sommes rapides et c'est ce qu'il faut exploiter », a expliqué Desharnais.
