Gainey a quitté son poste pour des raisons personnelles il y a un an, mais fait toujours partie de l'organisation en tant que conseiller spécial auprès de Gauthier.
À propos de sa retraite comme directeur général :
«J'étais prêt à quitter mon poste. Je voyais que j'avais donné ce que j'avais à donner et ce n'était plus évident avec tous les impératifs administratifs et techniques comme le plafond salarial. Je crois que l'arrivée de Pierre Gauthier à ce poste l'an dernier en février a eu un impact réel sur l'équipe. Je savais, quand j'ai quitté mon poste en février dernier, que je laissais de bons morceaux en place, et d'autres moins bons.»
Sur la présence de l'équipe en finale de l'Association au printemps dernier :
«Peu importe les personnes qui étaient dans les bureaux ou qui prenaient les décisions, j'ai l'habitude de donner tout le crédit aux joueurs. Ce sont eux qui gagnent les matchs.»
Sur l'impression que le Tricolore n'est pas une équipe suffisamment robuste et trop petite...
«Je ne crois pas qu'il s'agit d'un facteur si déterminant. On l'a vu durant les dernières séries. Ça n'a pas empêché l'équipe d'aller loin. Durant la saison, ça peut avoir de l'importance quand tu affrontes des équipes "physiques", mais en séries je ne crois pas que cela fasse une grande différence.»
À propos du traitement réservé à Carey Price :
Carey Price a dû oublier les sceptiques et son jeu de l'an dernier. Je crois qu'il fait un travail fantastique en faisant simplement ce qui est attendu de lui et en étant professionnel. Montréal est chanceux de compter sur lui. Les partisans et les journalistes sont souvent trop durs et impatients envers les jeunes joueurs de l'organisation. Je regarde Lars Eller, Max Pacioretty, P.K. Subban et Price et je me dis que l'avenir est prometteur.»
Ce qu'il pense de P.K. Subban :
«Je ne crois pas qu'on est trop dur avec lui. Il a énormément de talent, mais il n'est pas devenu un homme encore. Peut-être qu'un jour, il sera récompensé comme un des meilleurs défenseurs de la ligue. Il va prendre de la maturité et il lui appartiendra de prendre les bonnes décisions pour lui et pour l'équipe.
C'est un joueur qui est difficile à affronter. C'est le genre de joueur que tu dois constamment surveiller, sinon il va te faire mal.»
À propos de Scott Gomez, une de ses acquisitions :
«C'est encore un des joueurs les plus talentueux que nous avons acquis au cours des dernières années. Malheureusement, il ne joue pas toujours à la hauteur de son talent.»
Sa meilleure transaction ?
«Je suis fier de l'échange de Craig Rivet à San Jose. Nous avions obtenu en retour Josh Gorges qui est devenu un morceau essentiel de la défensive. On avait aussi acquis un choix dans cette transaction, un choix qui est devenu Max Pacioretty, qui s'affirme de plus en plus dans la LNH.»
Avec La Presse Canadienne
