| Écrit par Jonathan Bernier | |||||
| Samedi, 19 février 2011 17:04 | |||||
| Mise à jour le Samedi, 19 février 2011 21:53 | |||||
CALGARY — Tuques sur la tête, mitaines aux mains et cire à chaussures sous les yeux, c’est adéquatement vêtus que les joueurs du Canadien ont sauté pour la première fois sur la glace du stade McMahon, samedi après-midi.
« On n’avait pas eu la chance de voir les installations avant, alors de les découvrir à mesure qu’on s’approchait de la glace, c’était vraiment spécial », a indiqué David Desharnais. Et qu'a été leur première réaction ? « J’étais heureux de voir que la condition de la glace était superbe. Je m’attendais à ce quelle soit un peu plus raboteuse », a indiqué Roman Hamrlik. Le froid vite oublié Le mercure indiquait -19 °Celsius lorsque les hommes de Jacques Martin se sont présentés sur la patinoire. Pourtant, bien peu d’entre eux ont semblé affectés par le froid. « On l’a ressenti pendant les 10 ou 15 premières minutes. Après cela, on dirait que notre corps s’habitue. Voilà pourquoi la période d’échauffement sera encore plus importante demain », a souligné le défenseur tchèque.
« Ça ne m’a pas dérangé du tout. Nous étions au courant qu’il allait faire froid, alors… a déclaré Gill, seul en compagnie de Carey Price à ne pas revêtir cette cagoule. Je ne suis pas très friand de ce genre de protection. D’ailleurs, j’ai plutôt l’impression que ça produit l’effet inverse, que le froid s’imprègne et reste pris à l’intérieur. » « Nous sommes beaucoup mieux équipés que la première fois où j’ai joué un match à l’extérieur (en 2001, avec l’Université du Michigan), a pour sa part fait remarquer Mike Cammalleri. On doit bien avoir au moins 40 combinaisons, histoire d’être préparés à affronter n’importe quelles conditions. D’ailleurs, je vais tenter de faire des réserves pour les distribuer aux membres de ma famille », a-t-il lancé, pince-sans-rire. Soleil aveuglant Ce n’est cependant pas le froid qui a le plus importuné les joueurs du Canadien. À l’heure où ceux-ci s’entraînaient, un soleil aveuglant pointait à l’une des extrémités du stade McMahon. « La réflexion du soleil sur la glace était plutôt intense, a mentionné Alexandre Picard. À certains endroits, on perdait même la rondelle de vue. D’ailleurs, Alex (Auld) a eu le soleil dans le visage durant tout l’entraînement. Il y a certains lancers qu’il n’a même pas vus. » Heureusement, le fait que le match soit disputé en fin d’après-midi minimisera cet irritant. Pas besoin, donc, de procéder à un tirage au sort pour savoir quelle formation pourra bénéficier de l’avantage du terrain. |
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