vendredi 8 avril 2011

«Un relâchement» - Micheal Cammalleri

  OTTAWA - La seule petite dose d’émotion pour le Canadien dans ce match terne, c’est Michael Cammalleri qui l’a procurée en créant l’égalité à dix secondes de la fin.
L’attaquant admet d’ailleurs que lui et ses coéquipiers n’avaient pas le même enthousiasme que mardi dernier.
« C’est bien d’avoir réussi à créer l’égalité à la toute fin, a mentionné Cammalleri. Par contre, nous aurions dû préconiser un style plus direct, plus fonceur. On a connu un relâchement après ce match émotionnel contre les Blackhawks. »
Le gardien Alex Auld tenait les mêmes propos.
« C’est parfois difficile de passer d’un match où il règne une atmosphère de séries, à une rencontre face à un club éliminé mais qui bataille fort pour prouver des choses en vue de l’an prochain. On a eu un bon départ, mais ils n’ont jamais abandonné. D’ailleurs, on s’y attendait. »

Spacek satisfait de son retour

De retour au jeu après une absence de 23 matchs, le défenseur Jaroslav Spacek s’est plutôt bien tiré d’affaires.
« Dans le fond, pour moi, c’était peutêtre l’idéal de revenir dans ces conditions (une rencontre peu émotive) pour me remettre dans le bain. Je me sentais assez bien sur la glace, cela m’a quand même un peu surpris. Par contre, quand je suis demeuré sur la glace un peu trop longtemps en deuxième période, je me suis fait avoir. Maintenant, je m’attends à un match plus difficile contre les Maple Leafs. »
Selon Spacek, le Canadien devra cesser de tenter de faire de « beaux petits jeux. »
« Quand on joue de cette façon, on cause trop de revirements en zone neutre. C’est ce qui est arrivé face aux Sénateurs. »
Enfin, Cammalleri a déploré le geste à l’endroit de Tom Pyatt, de la part de l’attaquant Francis Lessard.
Ce dernier a frappé Pyatt par-derrière et écopé d’une punition majeure.
« Je n’ai pas aimé ce jeu du tout, a dit Cammalleri C’est le g enre de choses qu’on doit éliminer du hockey. Il est arrivé à pleine vitesse alors que Tom avait la tête tournée vers la baie vitrée. Dans ce genre de situation, tu dois t’y prendre d’une autre manière. Il y a moyen de ravir la rondelle à l’adversaire sans finir sa mise en échec ainsi. Les arbitres ont fait du bon travail. »
On ne peut en dire autant du Tricolore sur le long jeu de puissance !
« On ne s’est pas établi avec assez d’autorité dans leur zone », a souligné Brian Gionta.