lundi 18 avril 2011

Tous pour un ! Un pour tous !

Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Dimanche, 17 avril 2011 15:50
Mise à jour le Dimanche, 17 avril 2011 16:06
Ryan White n'a récolté aucun point dans les deux premiers matchs disputés à Boston, mais le robuste attaquant a été un élément important dans les deux victoires du Canadien.
White a fait sentir sa présence en distribuant neuf mises en échec depuis le début de la série, dont pas moins de sept dans le premier match. Il s'est impliqué à chacune de ses présences sur la patinoire et comme tous les autres joueurs du Canadien, il a joué à l'intérieur de ses limites. Il a bien failli en mettre un peu plus lors d'une de ses présences, mais Jacques Martin lui a adressé quelques mots à son retour au banc.
«Il m'a dit de contrôler mes émotions, de ne pas être trop excité. La ligne est mince entre les deux. Jacques m'a indiqué que j'étais efficace, mais il m'a aussi souligné de me tenir tranquille après le coup de sifflet. Il faut que je demeure concentré sur mon rôle», a déclaré le sympathique joueur.
Comme tous les membres de l'organisation du Canadien, White ne veut pas pavoiser trop vite.
«Les Bruins vont revenir très forts, ils seront prêts, ils peuvent jouer mieux qu'ils l'ont fait, a-t-il dit. De notre côté, il faut poursuivre sur la même voie et ne pas être trop fancy dans nos jeux.»
White a expliqué que les joueurs du Tricolore sont comme les Trois Mousquetaires et qu'ils prônent la célèbre devise du roman d'Alexandre Dumas. Tous pour un ! Un pour tous !
«Chaque joueur apporte son soutien à son coéquipier. On travaille en équipe, tout le monde bloque des tirs, nous sommes tous sur la même page», a-t-il expliqué.
Ryan White a eu son mot à dire dans les succès du Canadien contre les Bruins. Photo d'archives Pascal Ratthé
Gionta: «Nous jouons en équipe»
Brian Gionta partageait le même avis que son jeune coéquipier.
«Il est vrai que nous jouons en équipe et que chacun a son rôle à jouer», a expliqué le capitaine.
Bien sûr, il est plus facile de demeurer à l'intérieur de ses limites quand on prend une avance en début de match.
«C'est la clé du succès en séries éliminatoires. Nous étions prêts dès le départ et nous avons pu prendre l'avance rapidement, ça nous a permis de demeurer à l'intérieur du plan de match, a-t-il expliqué. Ça nous a permis d'être plus patients et de ne pas avoir à prendre trop de risques.»
Parlant de risque, Gionta ne croit pas que ses coéquipiers feront preuve d'une confiance trop élevée lundi soir.
«Je ne pense pas que les Bruins sont ébranlés. Il est certain qu'ils ne sont pas contents de se retrouver dans cette situation, mais ils vont se regrouper», a-t-il prévenu.
Le vétéran aime bien l'apport que les jeunes apportent depuis le début de la vraie saison.
«Ils amènent de l'énergie à l'équipe», a-il souligné.
Gionta a tenu à souligner le plan de match de Jacques Martin, mais il apporte un bémol.
«C'est un travail d'équipe et si les joueurs n'adhèrent pas au système aussi bon soit-il, ça ne sert à rien.»
Quand on vous dit que c'est tous pour un, un pour tous.
Pour sa part, Yannick Weber a indiqué que le but qu'il avait marqué samedi soir était peut-être le plus important de sa carrière. Il est revenu lui aussi sur le concept d'équipe.
«Nous avons un bon mélange de jeunes et de vétérans qui ont gagné la coupe Stanley. Je n'étais pas ici lors des séries éliminatoires l'an dernier, mais ça se voit que les gars ont acquis énormément d'expérience, ils sont beaucoup plus confiants. Le parcours de l'an dernier nous aide énormément.»