lundi 18 avril 2011

Les Sharks, à court de mordant?

SAN JOSE, Calif. - Les Sharks de San Jose ont passé les trois derniers mois à bien faire les petites choses, bloquer des tirs, gagner leurs batailles le long de la bande, bien jouer en équipe. Résultat: ils sont passés du 12e au deuxième rang dans l'Association de l'Ouest.
Après avoir été frustrés tôt dans le deuxième match de leur série de premier tour contre les Kings de Los Angeles, ils ont retrouvé leurs mauvaises habitudes, qui avaient mené à une série de six revers et un début de saison difficile.

Les Sharks ont passé la journée de dimanche à tenter de se regrouper après avoir subi une défaite de 4-0 samedi. La série est maintenant égale 1-1 et les deux prochains matchs auront lieu à Los Angeles. Une séance d'entraînement facultative et une session d'étude vidéo étaient à l'horaire.

«J'espérais pouvoir trouver quelques éléments positifs en regardant à nouveau les situations de batailles le long de la rampe, mais je n'ai rien trouvé, a admis l'entraîneur-chef des Sharks Todd McLellan. Parfois c'est mieux d'être humilié comme ce fut le cas hier soir (samedi), c'est beaucoup
plus efficace qu'une défaite en prolongation. J'espère que le message résonne dans le vestiaire aujourd'hui.»

Les Sharks n'ont pas fait les choses qui avaient mené à leur succès en fin de saison. Les défenseurs ont transporté le disque trop profondément en zone adverse, les joueurs ont tenté les passes difficiles et non les simples, ils sont parfois restés sur la patinoire pendant plus de deux minutes, etc.

Les Sharks n'ont également pas obtenu beaucoup de production de la part de leur première unité offensive composée de Joe Thornton, Patrick Marleau et Devin Setoguchi, qui ont décoché 20 tirs au but, mais n'ont pas obtenu de point en deux matchs.

«En bout de ligne, ils doivent produire, a déclaré McLellan en parlant de son premier trio. Ils doivent inscrire leur nom sur la feuille de pointage. Ils doivent trouver un moyen et l'avantage numérique représente une belle occasion d'y parvenir. Mais nous devons aussi respecter le plan de match et
le plan de l'équipe et ils en font partie.»

(Un texte de Josh Dubow, AP)