mercredi 13 avril 2011

«C'est la première fois de ma vie que je choisis les Bruins» -Mario Tremblay

(CKAC Sports) - La série Canadiens-Bruins déclenche les passions et il n'y a pas qu'aux États-Unis où l'on établit la troupe de Claude Julien comme favorite.

Même l'ancien joueur du Tricolore, Mario Tremblay, ne peut que favoriser l'équipe du Massachusetts.

«C'est la première fois de ma vie que je choisis les Bruins contre le Canadien, a dit d'emblée le chroniqueur, mercredi matin. Quand tu analyses une série, il faut enlever son chandail du Canadien. En comparant les deux équipes sur papier, la logique veut que je choisisse les Bruins, mais j'espère me tromper.»

Bâtis comme le Canadien des années 70


«Les Bruins ont bâti une équipe en fonction des séries. S'ils n'avaient pas fait les caves contre Philadelphie l'an dernier après avoir mené 3-0, ils seraient allés en finale et peut-être auraient-ils battu les Blackhawks. Boston a une meilleure équipe cette année avec l'ajout de Chris Kelly, Rich Peverley, Nathan Horton et Tomas Kaberle.

«La philosophie des Bruins est un mélange de joueurs de hockey et de robustesse, celle du Canadien est axée sur le patin. On verra quelle philosophie l'emportera. Mais, si tu me demandes ce matin quelle équipe j'aimerais diriger et je te dirais celle des Bruins.»

Le Bleuet est même allé plus loin en comparant les Bruins de 2011 aux équipes glorieuses du CH.

«Quand on a gagné nos cinq coupes Stanley, on avait des bons joueurs de hockey, de la robustesse, une bonne défense et un bon gardien, exactement ce que les Bruins ont présentement.

Dans ma boule de cristal, je vois les Bruins affronter les Canucks de Vancouver en finale.»

Souvenirs de Coupe Stanley


Le début des séries enflamme Mario Tremblay et il ne s'est pas fait prier pour parler de ses plus beaux souvenirs.

«La Coupe Stanley que je n'oublierai jamais, c'est en 1979 contre les Rangers parce que mon père était sur place au Forum. Mon père n'était pas un braillard, mais dans le vestiaire, il a pleuré en touchant la Coupe Stanley. Pour un fils, tu ne peux égaler ça», a-t-il conclu, ému.