mercredi 30 mars 2011

Mike Cammalleri est un problème dans le vestiaire

http://www.gohockeygo.com/site/?p=647

Des joueurs dans le vestiaire du Canadien n’aiment pas le coach. Ça, tout l’monde le sait et c’est comme ça depuis le jour 1 de l’ère Martin. Impossible de plaire à tous… Surtout pour un coach de la LNH.
Maintenant, combien d’ennemis Jacques Martin a-t-il dans son vestiaire?
Pas tant que ça… Vraiment pas tant que ça! Mais le problème, c’est qu’il s’agit de ses vétérans et de ses gros salariés!
Voilà pourquoi la situation actuelle fait autant de bruit…
Le joueur avec qui Jacques Martin a le plus de difficultés est Mike Cammalleri, un joueur que plusieurs décrivent comme étant indiviualiste et chialeux.
Cammalleri, qui aurait bien aimé avoir le “C”… Ou au moins un “A” régulier, n’en peut plus de dumper le puck en zone adverse et de se faire frapper violemment, sans conséquence, à chaque fois qu’il tente de récupérer la rondelle. Résultat: Il ne produit plus et Jacques Martin le réprimande.
Scott Gomez n’est pas non plus un partisan de Jacques Martin et ça, le coach le sait. Pourquoi croyez-vous que Gomez a obtenu une trentaine de chances depuis le début de la saison? S’il fallait que Martin ait Cammalleri, Gomez (et Gionta par association) contre lui, il perdrait une bonne partie de son vestiaire. N’oubliez pas que Gill et Gionta s’aiment bien, que Gomez et les jeunes célibataires cassent régulièrement la croûte ensemble et que plusieurs recrues n’attendent que le moment propice pour changer de camp…
Le problème, chez le Canadien, peut être défini comme ceci:
1. L’équipe est trop petite
2. L’entraîneur prône un style qui demande une implication physique de ses joueurs
3. Trop de pièces importantes du puzzle ne sont pas des gars d’équipe4. Le brio de Carey Price fausse les données
5. Les contrats de plusieurs vétérans, de Jacques Martin et de Pierre Gauthier sont encore valides pour plusieurs années.
Que faire alors?
Gagner ce soir sinon le futur de Jacques Martin ou de Mike Cammalleri ne s’écrira pas à Montréal, croyez-moi!