Hamrlik : « Je n’ai jamais rien vu de tel »

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Sports - Canadien

Écrit par Jonathan Bernier

Mardi, 29 mars 2011 23:31

Mise à jour le Mardi, 29 mars 2011 23:52

Jusqu’à ce que le match atteigne la mi-chemin du troisième vingt, le Canadien semblait bien en selle pour prendre la route de Raleigh avec un gain relativement facile. Il a fallu que les arbitres Bill McCreary, dont c’était le dernier match au Centre Bell, et Kyle Rehman rate un bâton élevé flagrant d’Eric Boulton à l’endroit de Hal Gill. Atteint à la commissure des paupières droites, le géant a immédiatement cessé de jouer, laissant la voie libre à Nik Antropov. Carey Price, qui s’attendait vraisemblablement à entendre un coup de sifflet, a paru surpris sur la feinte de l’attaquant des Thrashers. « Après toutes ces années dans le hockey, je n’ai jamais rien vu tel, a lancé Roman Hamrlik. En plus, en ratant cet appel, ils ont permis aux Thrashers de marquer. » Les philosophes Voyant les dégâts sur le visage ensanglanté de Gill, les officiels se sont réunis près du banc du chronométreur avant d’annoncer, quelques instants plus tard, le maintien de leur décision. Hal Gill n'a pas seulement reçu des coups d'Eric Boulton; il lui en a donné aussi... Photo Pascal Ratthé « Les officiels ont manqué leur coup. Que voulez-vous ? Ils sont humains, après tout. Dans les circonstances, nous avons bien réagi en ne nous laissant pas affecter par cette erreur », a indiqué avec philosophie Brian Gionta. Le capitaine du Canadien a tout de même reconnu que cette erreur aurait pu complètement changer l’allure de la rencontre. Sans compter que le classement est si serré que le moindre point a toute son importance. Brent Sopel a également préféré analyser la situation en en soulignant les avantages. « D’une certaine façon, c’est bon pour nous. C’est une sorte d’adversité à laquelle nous avons eu à faire face et nous y avons bien répondu. Nous avons trouvé une façon de résister et de mettre la main sur les deux points. »