mercredi 16 mars 2011

Desharnais: «Je n’ai pas rempli mon mandat»

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Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Mardi, 15 mars 2011 22:49
Mise à jour le Mardi, 15 mars 2011 23:03
David Desharnais était un jeune homme très déçu après la défaite du Canadien aux mains des Capitals. Appelé à remplacer Tomas Plekanec, qui a été contraint de déclarer forfait après deux périodes, il était sur la glace pour les deux buts inscrits par les vainqueurs au troisième engagement.
« Chaque fois qu’un joueur quitte un match en raison d’une blessure, celui qui le remplace doit compenser sa perte en élevant son jeu d’un cran », disait Desharnais en reprenant la formule consacrée.
« Mais ça n’a pas marché.
« Je me suis laissé attirer lors de la séquence qui a mené au troisième but des Capitals et j’étais encore sur la glace lors de leur quatrième but. Je n’ai pas rempli mon mandat. »
Certains diront que Desharnais est sévère envers lui-même, mais sa réaction est compréhensible.
« On s’est laissé prendre au jeu des Capitals »
Grâce à Carey Price, le Tricolore est demeuré dans le match jusqu’en troisième période.
« On s’est laissé prendre au jeu des Capitals », a continué Desharnais.
« En ouvrant le jeu, on a commis plusieurs revirements. On n’a pas respecté notre plan de match.
« Samedi dernier, on n’avait pas donné grand-chose aux Penguins en appliquant bien notre système. »
David Desharnais a accepté le blâme de la défaite.
Photo d'archives Olivier Jean
Le Canadien et les Capitals ont commis pas moins d’une quinzaine de revirements chacun.
Or, la troupe de Jacques Martin n’en avait totalisé que trois dans sa victoire par jeu blanc lors de son match précédent contre les Penguins.
Les Caps ne l’ont pas volé
Price semblait pour sa part frustré. Il a préféré passer son tour quand on a demandé à lui parler.
« Je sais que les Capitals ont obtenu un plus grand nombre de tirs que nous (41 contre 26) », racontait Scott Gomez.
« Carey nous a gardés dans le match, mais un bond chanceux ici et là aurait pu faire pencher la balance en notre faveur.
« Ceci dit, les Capitals méritaient la victoire. »
Parlant de chance, les visiteurs ont profité d’un rebond capricieux de la rondelle sur la baie vitrée, derrière le filet du Canadien, pour ouvrir la marque tôt dans le match.
Price a failli se faire jouer le même tour de l’autre côté de la patinoire en deuxième période. Il doit avoir drôlement hâte que les nouvelles baies vitrées soient installées.
« On n’aime jamais être victime d’une malchance, mais on n’a pas mis de temps à créer l’égalité après le premier but des Capitals », a fait valoir Desharnais.
« On était quand même dans le coup jusqu’à la fin de la deuxième période. »
Mais la justice a prévalu.