Informé que les d.g. avaient refusé via un vote (24 voix contre 6) de bannir les coups à la tête de la Ligue nationale de hockey, Carbo s'est tout d'abord montré déçu.
« Je ne sais pas comment le règlement était écrit, mais bannir, c'est quasiment impossible. Il va toujours y avoir des incidents, car c'est un sport de contact. (...) Mais je suis déçu qu'ils ne veulent pas en faire un peu plus. Ils viennent d'avoir un oeil au beurre noir la semaine passée, et ça aurait été le temps de changer le règlement, ou du moins de l'appliquer de la bonne façon. Il y a 10 ans, une pénalité x, y ou z valait 2 matchs, et encore aujourd'hui elle vaut 2 matchs. C'est complètement dépassé. On a trop laissé passer. Il faut remettre les choses sur le bon chemin. »
L'ancien entraîneur-chef du Canadien a poursuivi en expliquant qu'infliger des amendes de 10 000 $ n'était pas une bonne manière de faire réagir les joueurs et les clubs. Selon lui, il faut frapper là où ça fait mal : dans leur compétitivité. Ainsi, quand un joueur serait suspendu 5, 10 matchs voire même plus, une équipe ne devrait être autorisée qu'à aligner 19 joueurs au lieu de 20.
« Avec encore une autre suspension, ils seraient seulement 18 à s'habiller, etc. Là, tu ferais vraiment mal à l'équipe. »
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