| Sports - Canadien | |||||
| Écrit par Martin Leclerc | |||||
| Jeudi, 13 janvier 2011 13:09 | |||||
| Mise à jour le Jeudi, 13 janvier 2011 14:11 | |||||
Jacques Martin et ses adjoints ont convié leurs joueurs à une réunion d’équipe jeudi matin à Brossard, au cours de laquelle il a beaucoup été question de discipline.
Sous plusieurs formes, en fait. Par la suite, les joueurs ont obtenu congé d’entraînement sur la patinoire. Ils se sont plutôt déliés les muscles en gymnase. Bien entendu, les six avantages numériques dont les Penguins de Pittsburgh ont profité mercredi soir pour couler le CH (avec quatre buts à 5 contre 4) étaient au centre des discussions. « Il ne pouvait pas y avoir beaucoup de positif dans cette réunion parce que nous n’avons pas bien joué mercredi. Nous ne nous sommes pas présentés, nous n’avons pas remporté nos batailles individuelles et considérant le nombre de tirs que nous avons obtenus, nous n’étions pas suffisamment bons », a commenté Tomas Plekanec. « Mais en bout de ligne, nous nous sommes dit qu’il faut mettre tout ça derrière nous. Nous avons mal joué, mais le match de samedi (face aux Rangers) sera très important et nous devrons être prêts. » Roman Hamrlik, lui, n’y est pas allé avec le dos de la main morte, comme dirait Jean Perron. « Nous avons écopé d’un si grand nombre de pénalités stupides contre les Penguins qu’il faudra bien en tirer des leçons, a-t-il martelé. C’est notre plus gros problème cette saison : nous écopons d’un trop grand nombre de pénalités inutiles. L’exemple du match face aux Penguins illustre parfaitement ce que cela provoque. Ils ont obtenu des avantages numériques et marqué de gros buts. C’est difficile de revenir de l’arrière contre cette équipe. » « Il faut se la fermer… » Comment expliquer que le Canadien se fasse décerner un aussi grand nombre de pénalités inutiles cette saison ?
« On nous donne beaucoup de punitions reliées à l’utilisation du bâton, qu’il s’agisse d’accrochages ou de cinglages. Ces pénalités surviennent généralement lorsqu’on se trouve en mauvaise position, à une enjambée d’un adversaire. C’est à nous de régler ça, individuellement et collectivement, a-t-il expliqué. « Une chose qui ne nous aide pas, aussi, c’est que nous avons des gars qui se mettent à crier après les arbitres dès le début de la rencontre. Les arbitres sont des êtres humains et quand ils se font crier après, ils en prennent bonne note. Si une situation de jeu un peu limite survient par la suite, la décision de l’officiel penche rarement en ta faveur. C’est à l’entraîneur et au capitaine de parler aux arbitres. Les autres, il faut qu’on se la ferme et qu’on les laisse faire leur travail », argue-t-il. Le moins que l’on puise dire, c’est qu’il est extrêmement difficile de le contredire sur ce dernier point ! En finir avec le hockey de rattrapage L’un des autres aspects abordés durant cette petite réunion d’équipe concernait aussi la fâcheuse tendance du CH, ces derniers temps, à laisser l’adversaire prendre les devants. Au cours des six dernières rencontres, ce sont les adversaires du Canadien qui ont été les premiers à s’inscrire au pointage. « Le bon côté des choses, c’est que nous sommes souvent revenus de l’arrière ces derniers temps. Nous l’avons fait quatre ou cinq fois de suite. Mais tôt ou tard, on finit par se brûler quand on joue du hockey de rattrapage dans la LNH. Les équipes sont tellement efficaces défensivement qu’on ne peut pas continuellement revenir de l’arrière », estime Darche. « Nous devons trouver une façon de mieux entreprendre nos matchs, de renchérir Hamrlik. Et pour y arriver, il faut être prêts mentalement quand le match débute. » Plus de courage, plus de buts Plekanec et Darche, deux des attaquants qui se sont adressés aux médias jeudi, ont aussi repris la sempiternelle rengaine (évoquée durant la réunion d’équipe) quant à la nécessité de foncer au filet et de se poster près du gardien pour marquer des buts. Ce que le Canadien ne fait pas beaucoup depuis quelques semaines. Il faut remonter à la mi-décembre, il y a près d’un mois, pour retracer le dernier match au cours duquel l’attaque est parvenue à produire quatre buts. « C’est pourtant simple. Il faut foncer vers le filet et y faire parvenir la rondelle, a invoqué Plekanec. Au début de la saison, nous le faisions davantage. Nous étions plus affamés, plus désireux de prendre possession de la rondelle. Nous la voulions. Et nous foncions vers le filet. Ce sont les choses à faire pour marquer davantage. » « Pas besoin d’être gros pour se poster près du filet. Il faut simplement avoir du courage. Du guts, de trancher Darche. Regardez Brian Gionta. Il est notre plus petit attaquant et il ne se gêne pas pour y aller. C’est comme ça que les Penguins nous ont battus mercredi. Nous devrions emprunter une page de leur livre de stratégie. Ils voilaient la vue de notre gardien et ils faisaient dévier des tirs. » Le Canadien affrontera les Rangers au Centre Bell samedi soir. Les joueurs, bien reposés, se retrouveront sur la patinoire du complexe de Brossard à 11h vendredi matin pour se préparer en vue de ce match. EN QUELQUES LIGNES… Toujours ennuyé par un virus qui l’a contraint à quitter le match face aux Bruins samedi dernier, Michael Cammalleri a été invité à rester chez lui et à se reposer jeudi. Simple précaution. Quelques cas de grippe courent au sein de l’équipe ces temps-ci. Soigneurs et médecins tentent d’éviter tout problème de contagion. |
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