samedi 2 avril 2011

Marchand la peste et revue de presse

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Par HOCKEY30.com
- Brad Marchand est l'un des joueurs les plus haïs de la LNH. L'attaquant des Bruins a nargué les joueurs des Leafs hiers soir en imitant un élan de golf devant leur banc. Un jour, ce joueur détestable recevra une solide correction...

- Les joueurs de Toronto n'ont pas semblé apprécié qu'on se moque d'eux et qu'on leur rappelle qu'ils rateront encore les séries. "Il est chanceux que ce soit le dernier match entre nous. Il n'aurait jamais eu le courage de nous provoquer comme ça s'il savait qu'on allait le revoir. Je peux vous assurer qu'il regrettera son geste la saison prochaine" a confié le capitaine des Leafs, Dion Phaneuf.

- Nous avons très hâte que cette peste reçoive la monnaie de sa pièce...

- Les dirigeants des Flyers sont inquiets. Tout indique que la blessure de Chris Pronger tarde à guérir. On ne sait toujours pas si le défenseur sera en mesure de jouer pour le début des séries éliminatoires.

- Bravo à Daymond Langkow qui, après un an de cauchemar, reviendra au jeu ce soir. Rappelons que l'attaquant s'était fracturé le cou la saison dernière.

- Le gardien des Red Wings, Jimmy Howard, est aussi prêt à revenir au jeu.

- Le gardien Ryan Miller des Sabres de Buffalo s'est absenté de l'entraînement vendredi, ce qui laisse planer de l'incertitude quant à sa présence pour les deux matchs du week-end à l'étranger. Miller soigne une blessure au haut du corps qui l'a obligé à rater le match de mercredi contre les Rangeres de New York. Le directeur général Darcy Regier a précisé que l'état de santé de Miller est évalué au jour le jour et qu'il est toujours possible que Miller puisse jouer en fin de semaine. Regier a refusé de dire si Miller avait été examiné pour une commotion cérébrale. L'entraîneur Lindy Ruff doit faire une mise à jour à l'issue de l'entraînement. Les Sabres, qui occupent le septième rang dans l'Association Est, jouent à Washington, samedi, et en Caroline, dimanche, alors qu'ils s'efforcent de s'assurer leur place en séries éliminatoires. (AP)

Spacek près d'un retour

La Presse Canadienne: Le Canadien manque de profondeur chez ses défenseurs à l'heure actuelle, mais la situation pourrait bientôt s'améliorer à ce chapitre.

Jaroslav Spacek a recommencé à s'entraîner avec ses coéquipiers, vendredi, et il pourrait revenir au jeu aussitôt que la semaine prochaine, avant la fin du calendrier régulier.

C'est ce qu'a indiqué Jacques Martin, vendredi midi, après que Spacek se soit entraîné à Brossard avec les joueurs réguliers du Canadien pour la première fois depuis la mi-février.

Spacek n'affrontera pas les Devils, mais il accompagnera l'équipe au New Jersey dans le but de participer à l'entraînement matinal de samedi, a indiqué l'entraîneur du Tricolore.

«C'est bon signe, a dit Martin de la présence de Spacek sur la glace, vendredi. On espère que Jaroslav va être disponible à un certain moment la semaine prochaine.»

Le Canadien recevra les Blackhawks de Chicago, mardi au Centre Bell. Il se rendra à Ottawa pour y affronter les Sénateurs, jeudi, puis à Toronto pour se mesurer aux Maple Leafs, samedi. Il s'agira des trois derniers matchs de la saison régulière pour le Tricolore.

«On ne sait pas encore si ce sera mardi, jeudi ou samedi, étant donné que (Spacek) n'en était qu'à sa première séance d'entraînement, mais on espère qu'il va pouvoir se joindre à la formation pour l'une de ces parties-là», a affirmé Martin.

Le dernier match du défenseur tchèque remonte au 12 février. Depuis, il a raté 21 rencontres à cause d'une blessure au genou droit. Il a subi une arthroscopie le 4 mars.
Spacek avait continué de jouer malgré un contact au genou subi le 2 février contre les Panthers de la Floride. Il a disputé cinq autres affrontements avant de se résigner à rester à l'écart.

Spacek a été jumelé vendredi à Yannick Weber, qui n'a pas enfilé l'uniforme depuis six matchs, lors des exercices. Les principaux duos de défenseurs sont demeurés les mêmes, à savoir que P.K. Subban s'alignait avec Hal Gill, Roman Hamrlik avec James Wisniewski et Brent Sopel avec Paul Mara.

Chez les attaquants, Jeff Halpern a eu congé d'entraînement afin de recevoir des soins.
Il n'a pas fait le voyage au New Jersey.
«Il est blessé au bas du corps et son cas sera révisé quotidiennement», a dit Martin.

En l'absence de Halpern, Andrei Kostitsyn s'est retrouvé jumelé à Tomas Plekanec et Michael Cammalleri, tandis que Tom Pyatt s'est retrouvé aux côtés de Lars Eller et Ryan White. Mathieu Darche s'alignait encore avec Scott Gomez et Brian Gionta et Travis Moen, avec David Desharnais et Benoît Pouliot.

Trios et duos à l'entraînement
Darche-Gomez-Gionta
Cammalleri-Plekanec-Kostitsyn
Pyatt-Eller-White
Moen-Desharnais-Pouliot
Gill-Subban
Hamrlik-Wisniewski
Mara-Sopel
Weber-Spacek

Fleury en feu

La Presse Canadienne: À la dernière saison des Penguins de Pittsburgh au Mellon Arena, le gardien Marc-André Fleury s'est adonné à un rituel familier à chaque soir avec les amateurs à l'extérieur du stationnement des joueurs.

Avant de quitter au volant de sa Lamborghini - un bolide qui va chercher dans les six chiffres, que ce soit en dollars canadiens ou américains - il prenait régulièrement le temps de signer des autographes et de répondre à quelques questions avant de démarrer en trombe dans la nuit.

Ainsi va la vie aisée d'un athlète talentueux et bien rémunéré, qui était au sommet de son art et généreusement rémunéré en conséquence avec un contrat de 35 millions $ US pour une période de sept ans qu'il a signé en guidant les Penguins à deux finales consécutives de la Coupe Stanley.

Quand les Penguins ont traversé la rue dans le nouveau et très chic Consol Energy Center cette saison, la belle confiance de l'un des deux seuls gardiens - l'autre étant Rick DiPietro - repêchés au tout premier rang ces 43 dernières années s'est effritée.

Heureusement pour les Penguins, il est maintenant de retour au sommet de sa forme.
Ses 33 victoires depuis la fin de sa séquence léthargique dans une victoire de 5-1 contre le Lightning de Tampa Bay, le 12 novembre, constituent un sommet chez les gardiens de la LNH pendant cette période. Et avec Evgeni Malkin sur le carreau pour le reste de la saison et le statut incertain de Sidney Crosby, Fleury constitue le meilleur espoir des Penguins pour de longues séries éliminatoires.

Et avec le manque de constance à l'offensive de l'équipe - les Penguins ont maintenu une moyenne de 2,16 buts par match depuis la commotion cérébrale de Crosby au début janvier, la quatrième plus faible de la ligue -, il représente peut-être leur seul espoir.

«Deux grandes vedettes sont tombées mais il prend la relève et nous transporte, a commenté le défenseur Ben Lovejoy au sujet de Fleury, qui a récemment établi un record de la concession avec une séquence de 150 minutes et 14 secondes sans avoir accordé un but. Il a été incroyable.»

Fleury a pourtant entrepris la saison avec des statistiques pitoyables: une fiche de 1-6, une moyenne de 3,54 et un taux d'arrêts de .853. Ses chiffres étaient si mauvais qu'il était devancé par 39 autres gardiens de la ligue.

Exaspéré, l'entraîneur Dan Bylsma s'est finalement résolu à utiliser Brent Johnson pour commencer quelques matchs, après avoir patienté encore et encore que Fleury se retrouve.

«Tout le monde a essayé de le sortir de la ville», a déclaré le défenseur Brooks Orpik, coéquipier de Fleury depuis sa saison recrue à l'âge de 18 ans en 2003-04. À l'époque, Mario Lemieux jouait encore et Crosby portait l'uniforme de l'Océanic de Rimouski.
«Je me sentais comme si tout le monde voulait me rouler dessus avec leur voiture», se rappelle Fleury.

Fleury avait déjà traversé des moments difficiles - comme tout gardien de la LNH - mais cette léthargie a suivi son jeu inégal en séries éliminatoires la saison dernière, quand les champions de la Coupe Stanley ont été éliminés inopinément par le Canadien de Montréal en deuxième ronde.

Bylsma et le directeur général Ray Shero étaient si insatisfaits de la fiche de Fleury (7-6 et taux de .891), à peine un an après qu'il eut limité les Red Wings de Detroit à deux buts lors des deux derniers matchs de la finale de la Coupe Stanley, qu'ils avaient averti que ce serait différent en début de saison.

Malgré un camp d'entraînement plus énergique qu'à l'habitude pour Fleury, les Penguins ont amorcé la saison avec un palmarès de 7-8-1 et perdu leurs trois premiers matchs dans leur nouvel amphithéâtre. Du coup, le gardien de 26 ans est devenu le bouc émissaire.

Fleury ne croit pas avoir si mal joué, mais il a tout simplement connu une baisse de confiance après deux défaites de 3-2 à Philadelphie, et une autre à Montréal où les Penguins ont laissé filer une avance lors des deux dernières minutes.

Le revirement de situation s'est produit pendant ce match du 12 novembre. Certains partisans, se rappelant la façon dont Fleury avait rebondi après un revers à Detroit dans la finale de 2009 quand ils l'ont acclamé avant le sixième match, ont commencé à scander «FLURRR-eee, FLURRR-eee.»

Ce cri de ralliement repris par de plus en plus d'amateurs, le Consol a bien vite donné l'impression de présenter un match des séries éliminatoires.

«Je n'oublierais pas ça», a confié Fleury.
Sa confiance retrouvée, Fleury n'a plus jamais regardé en arrière depuis cette victoire de 5-1, compilant un dossier de 33-14-5 avec une moyenne de 2,15 et un taux d'arrêts de .925. Cette saison, seuls Roberto Luongo, Carey Price et Ilya Bryzgalov comptent plus de victoires que le gardien qui a grandi à Sorel.

«Il a été le gars qui a donné confiance à notre équipe, a dit Bylsma. Il est responsable à lui seul de plusieurs de nos victoires. Il mérite d'être notre joueur par excellence et je pense qu'il mérite d'être candidat pour le titre dans la ligue.»
Fleury a déjà connu de très bonnes saisons - il a remporté 35 victoires ou plus à trois reprises - mais c'est clairement sa meilleure. Avec Crosby et Malkin à l'écart pendant presque la moitié de la saison, Fleury s'est montré tellement constant et prévisible que les Penguins sont demeurés près du sommet dans la section Atlantique et la Conférence Est.

Malgré leur défaite de 2-1 à Tampa Bay, jeudi, les Penguins amorcent le week-end avec un retard de quatre points derrière les Flyers dans la section et l'association.

«Je pense que c'est un domaine où nous avons été forts toute la saison. Les gars ont bien joué devant moi et bloqué des tirs», a conclu Fleury.

Perry, l'homme de mars

L'ailier droit des Ducks d'Anaheim Corey Perry a été choisi la première étoile du mois de mars dans la Ligue nationale de hockey, vendredi. Il a devancé l'ailier gauche des Canucks de Vancouver Daniel Sedin et le gardien des Predators de Nashville Pekka Rinne.

Perry a mené la LNH avec 15 buts et a terminé à égalité en tête pour les points, avec 21 en 14 matchs, aidant les Ducks (44-28-5) à grimper au septième rang dans l'Ouest.

Il a aussi été le meilleur du circuit avec quatre buts gagnants en plus de compléter le mois avec un différentiel de plus-9. Il a récolté des points dans 10 matchs et marqué dans neuf. Perry mène actuellement la course au trophée Maurice-Richard avec 46 buts. Ses 89 points lui confèrent le quatrième rang des pointeurs de la LNH.

Sedin a terminé à égalité avec Perry en récoltant 21 points en mars, dont neuf buts, en 15 rencontres. Ses performances ont aidé les Canucks (52-17-9) à remporter le trophée du Président, remis à l'équipe affichant le meilleur dossier en saison régulière.

Le Suédois a récolté au moins un point dans 12 rencontres et inscrit trois buts gagnants. Sedin occupe actuellement le premier rang des marqueurs de la LNH avec 100 points (41-59). Il est à égalité avec Perry et Alexander Ovechkin pour les buts gagnants, avec 10.

Rinne a de son côté conservé une fiche de 9-3-2 avec une moyenne de buts alloués de 1,91 et un taux d'efficacité de ,936. Il a inscrit deux jeux blancs au cours de cette séquence, ses cinquième et sixième de la campagne. Sa bonne tenue a permis aux Preds (42-26-10) de se hisser au sixième rang dans l'Ouest. Il a alloué deux buts ou moins dans sept de ses 14 rencontres en mars.