Quand il est santé, Andrei Markov est l'un des bons défenseurs de la LNH et le meilleur joueur du Canadien. Après deux années de misère, restera-t-il en santé pour les trois prochaines saisons? That is the question...
Markov est fragile. Ou malchanceux. Ou un peu pas mal des deux. Faites votre choix…
C’est pour cette raison que le directeur Pierre Gauthier a non seulement accepté de lui verser un salaire annuel de 5,75 millions, mais qu’il a accepté aussi, et surtout, de prendre un pari risqué en lui consentant un contrat de trois saisons.
Markov aurait touché un salaire similaire n’importe où dans la LNH. Il est l’un des bons défenseurs dans la LNH et demeure le meilleur joueur du Canadien.
Quand il est en santé.
Et c’est autour de ce bilan de santé que tout le bras de fer entre Gauthier et Don Meehan, l’agent de Markov, s’est déroulé.
Mais peu importe votre réponse, les faits demeurent les faits : il n’a disputé que sept matchs de saison régulière l’an dernier. Il n’a disputé que 45 rencontres il y a deux ans, 45 matchs de saison régulière auxquels on doit ajouter huit matchs de séries : les sept face aux Capitals de Washington et la première partie contre les Penguins, partie au cours de laquelle il s’est sectionné les ligaments du genou droit. Des ligaments qui ont cédé dès le début de la dernière saison.
Tout ça bien compté, ça veut dire que Markov n’a disputé que 60 des 190 dernières parties du Canadien.
Malgré ces absences répétées et les doutes reliés aux deux opérations subies au genou droit lors des 14 derniers mois, Markov tenait à obtenir un contrat à long terme.
À Montréal ou ailleurs.
Pendant la grande finale opposant les Bruins aux Canucks, un ami bien au fait de ce qui se passe dans les coulisses de la LNH m’assurait que Markov réclamait un contrat de quatre ans.
Je lui avais répondu qu’il ne l’aurait pas à Montréal.
Il avait alors répliqué qu’il l’aurait ailleurs. Et peut-être même qu’une équipe lui consentirait cinq années pour être certaine de compter sur ses services.
C’était sans doute vrai.
Car Pierre Gauthier a peut-être sauvé une année, mais sur le reste, il s’est livré pieds et poings liés au clan Markov en acceptant de lui donner et l’argent et les années.
Est-ce un bon contrat?
Seul le temps et le nombre de matchs que Markov disputera permettront de répondre à cette question.
Si Markov dispute 200 des 246 matchs de saison régulière que le Canadien disputera au cours des trois prochaines saisons et qu’il est en uniforme pour toutes les rencontres de séries éliminatoires, ce contrat sera une très bonne affaire pour le Canadien.
Car si Markov joue, il jouera bien. Non très bien. C’est acquis.
Mais s’il ne joue pas, eh bien ce sera beaucoup de sous gaspillés pour rien.
La seule bonne nouvelle qu’il restera au Canadien si Markov tombe une fois encore au combat, c’est que l’éclosion des Price et Subban et la mise en place d’un système efficace par Jacques Martin a permis au Canadien de gagner en dépit des absences de Markov.
Ce que cette équipe était incapable de faire avant l’arrivée du nouveau coach et des deux jeunes autour de qui il reconstruira cette équipe.
Cela dit, je suis d’accord avec les commentaires de Don Meehan que vous pouvez retrouver ici dans le texte de Marc Antoine Godin qui est au Minnesota : si le genou de Markov doit céder, il cédera dès la première année. Un contrat de deux, de trois ou de quatre ans ne fait donc pas de différence dans l’équation de santé.
Je veux bien.
Mais je trouve quand même que c’est un long contrat. Un contrat qui deviendra très long, trop long, si Markov est encore frappé par les blessures.
Mais on n’a rien pour rien dans ce bas monde… Surtout au hockey.
Pourquoi pas Wisniewski?
Plusieurs amateurs et partisans du Canadien réclamaient l’embauche de James Wisniewski avant celle de Markov.
Je n’ai jamais compris pourquoi.
Oui Wisniewski est plus jeune (26 ans en comparaison des 32 ans de Markov), mais il a subi une chirurgie de plus que Markov pour soigner un genou aussi mou que du Cheez Wizz.
Pourtant, personne ne remettait en cause la fragilité de Wiz.
Et si Wisniewski a des aptitudes offensives évidentes, qu’il a un plomb qui a fait oublier ceux de Sheldon Souray, Mark Streit et Marc-André Bergeron, il est loin d’être un défenseur fiable dans son territoire lorsque vient le temps de défendre son gardien.
Wisniewski ne peut, de près ou de loin, être comparé à Markov.
Et je demeure convaincu qu’une équipe sera prête à lui donner un contrat similaire à celui que Markov a signé avec le Canadien.
Ce qui serait trop cher payé.
Le Canadien peut-il s’offrir les deux?
Oui!
Gauthier a dépensé tout près de 50 millions des 63,4 $ disponibles sous le prochain plafond salarial.
Mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine.
Une fois Josh Gorges signé, car il faut que le Canadien garde ce joueur qui s’est hissé au sein des meilleurs leaders du groupe au fil des deux dernières années, le Canadien serait mieux avisé de scruter autour de la LNH pour trouver un gars d’expérience en mesure de mieux appuyer l’aspect défensif des six arrières.
Car avec Markov et Subban, l’aspect offensif sera couvert.
On verra!
J’avais choisi la mauvaise semaine pour prendre congé. Des tas de choses sont arrivés. On reviendra là-dessus tout l’été…
C’est le repêchage aujourd’hui. Comme il y a deux ans avec la transaction de Chris Pronger, les Flyers ont mis la table avec les échanges qui les «libèrent» de Jeff Carter et Mike Richards et surtout des contrats de fou qu’ils leur avaient versés.
Ils ont maintenant un gardien en Bryzgalov. Mais quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi diable les Flyers ont accordé un contrat de neuf ans à un gardien de 31 ans. Simonac! Je veux bien croire qu’ils avaient grand besoin d’un gardien, mais y’a toujours bien des limites…
On reconnecte plus tard…
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