François Gagnon
Journaliste à La Presse
J’ai envie de commencer par une grande pensée philosophique que ma mère m’a plusieurs fois répétée lorsque je portais des jugements hâtifs sur les gaffes commises par mes sœurs.
Oui c’est ça! Grâce à son but, à la passe qu’il a ajoutée, à la poussée offensive magnifique, quelques bons tirs et à la mise en échec qu’il a assénée dès les premières secondes la partie, il serait rien de moins que la réincarnation du «Big Three».
Il n’y a que ceux qui ne lavent pas la vaisselle qui n’en cassent jamais qu’elle disait.
La beauté de cette pensée est qu’elle m’a sauvé mille et une fois lorsque j’ai cassé bien plus que de la vaisselle pendant mes années au cours desquelles je canalisais mal ma fouge et mon énergie.
Passons!
C’est donc en pensant à ce grand principe de vie inculqué par ma mère que j’embrasse bien fort en passant, que j’analyse la performance de P. K. Subban quelques minutes après le match que le jeune défenseur et son équipe viennent de perdre aux mains des Flyers de Philadelphie.
Si le Canadien avait battu les Flyers au lieu de perdre, Subban serait un héros ce matin. Non! Il est déjà un héros. Il serait donc plus grand que nature. Un mélange de Serge Savard, de Larry Robinson et de Guy Lapointe au sein d’un même corps.
Dans un même corps…
Mais voilà : le Canadien a perdu. Il a perdu 5-3 encaissant du coup sa troisième défaite de suite. Une première cette saison. Et non seulement, il a perdu, mais Subban est responsable de deux buts. Le premier et le dernier.
Ça fait qu’on doit se garder une petite gêne avant de porter Subban en triomphe.
Une gêne que les partisans sont loin d’avoir affichée dans le cadre de la sélection des étoiles hier. Voter pour Gionta qui a nivelé les chances 3-3 en troisième et qui a décoché huit tirs sur le gardien Sergei Bobrovsky, je veux bien.
Mais la troisième à Subban? Franchement!
Surtout que vous avez tourné le dos – je dis vous en m’adressant à tous les partisans qui ont voté – à Jeff Carter et James Van Riemsdyk qui ont haché menu le Canadien dans le cadre de ce matin. Le premier a un but, deux passes, sept tirs au but et un différentiel de plus 3. Le deuxième a deux buts, un différentiel de plus 3 et six tirs au but.
Pas d’étoile? Vraiment?
Je me demande si vous n’avez pas donné une étoile au gardien Bob The Goalie simplement pour dire que sans lui les Flyers auraient été battus à plate couture par votre club.
Le pire, c’est que je pense que vous êtes quelques-uns à croire ça.
Simonac!
Je tiens juste à vous dire que Subban a reconnu qu’il était un peu gêné de sauter sur la patinoire à titre de troisième étoile.
«C’est jamais facile d’aller célébrer une étoile quand l’équipe a perdu. Les gens sont de mon côté. Il m’appuie. Je le sens et je l’apprécie. Ça m’aide à traverser les mauvais moments et ça stimule lorsque les choses vont bien. Mais ce soir, je me suis contenté d’aller les remercier et de vite rentrer au vestiaire», a convenu le défenseur.
N’oubliez pas que ceux qui aiment trop, mal étreignent. Et faites attention de ne pas porter Subban en triomphe trop vite. On l’a fait avec d’autres joueurs qu’on aimait beaucoup à Montréal. Ça les a sortis de Montréal après avoir soulevé la grogne chez leurs coéquipiers.
Si vous l’aimez, Subban, et vous avez toutes les raisons au monde de l’aimer parce qu’il est très talentueux et qu’un jour il sera très bon, attendez un peu avant d’en faire la star des stars.
Ça l’aidera sur la glace, dans sa tête et dans le vestiaire…
Revirements coûteux
Subban a péché sur les premier et dernier buts. Je vous l’ai dit. Il a dégagé la rondelle par le centre et par la voie des airs sur le premier. Matt Carle, comme un joueur de champ centre bien placé a facilement capté la rondelle, il l’a refilée à Jeff Carter qui a facilement contourné Alexandre Picard qui avait amorcé sa retraite vers le banc.
«Une chance que j’ai marqué en plus d’ajouter une passe. Car pour le reste j’ai commis des erreurs épouvantables ce soir. J’ai placé mon partenaire (Alexandre Picard) dans le trouble et j’ai pris de mauvaises décisions qui ont effacé tout ce que j’ai fait de bon et tout ce que l’équipe a fait de bien également», a plaidé le jeune défenseur dans un vestiaire à l’intérieur duquel on sentait le poids associé à un troisième revers consécutif.
La première séquence négative du genre pour le Canadien cette saison.
Bien que repentant, Subban s’est tenu bien droit devant les journalistes.
«Ça ne va pas bien pour moi depuis trois matchs. Vous le savez, je le sais, mes coéquipiers le savent aussi. Et c’est quand les choses vont mal qu’on démontre notre vraie valeur. Je suis un jeune joueur. J’ai à peine 30 matchs d’expérience dans la LNH et il y a plein de gars dans ce vestiaire qui m’ont à l’œil en ce moment. Ils veulent voir comment je vais réagir dans cette épreuve. Ils veulent savoir si je vais me laisser abattre. Si je vais abandonner. Et il est hors de question de baisser les bras. Je dois mieux jouer que je l’ai fait ce soir. Prendre de meilleures décisions. Être constant et alerte tout le match a ajouté Subban.
L’analyse de Subban était en harmonie avec les commentaires de son entraineur-chef Jacques Martin.
«P.K. est un jeune défenseur qui a beaucoup de talent, mais qui doit apprendre. Quand il garde son jeu simple, il est beaucoup plus efficace», s’est contenté de dire Jacques Martin qui pourrait remplacer Subban par Yannick Weber, dès ce soir, lors de la visite des Bruins de Boston. Des Bruins qui ont encaissé un revers de 3-2 aux mains des Sabres à Buffalo hier.
Je ne vous demande pas ce que vous feriez. Mais je vous le demande quand même…
Une mise en échec et puis rien…
Subban a amorcé la rencontre avec un solide coup d’épaule qui a envoyé Daniel Carcillo cul par-dessus tête devant le banc des Flyers.
Loin de mettre le feu aux poudres, cette mise en échec a amorti les deux clubs qui ont disputé une première période terne.
Les Flyers ont doublé leur avance tôt en deuxième. James Van Riemsdyk a été crédité du but alors que son tir-passe a dévié sur Hal Gill pour se retrouver derrière Price.
P.K. Subban, lors d’une attaque massive à cinq contre trois, a racheté son erreur avec un but marqué à l’aide d’un puissant tir sur réception.
Carey Price a ensuite accordé un cadeau à Nikolay Zherdev qui l’a déjoué en complétant un tourniquet autour de son filet.
Tomas Plekanec et Brian Gionta ont ramené le Canadien dans le coup.
Une pénalité écopée par Tomas Plekanec a ouvert la voie au deuxième but de James Van Riemsdyk et Claude Giroux a complété après une sortie de zone bousillée par P.K. Subban.
Entre les lignes
- Tomas Plekanec était au banc des pénalités lorsque JVR a marqué le but de la victoire. Son deuxième cette saison aux dépens du Canadien. Mais Plekanec a écopé cette pénalité en tentant de racheter un affreux revirement de Jaroslav Spacek qui venait d’offrir une échappée à JVR justement. Plekanec a fracassé son bâton pour briser un deux contre un des Flyers…
- Non seulement Spacek est responsable de la pénalité, mais c’est lui qui a ouvert la voie à la poussée qui a mené à ce but puisqu’il s’est porté à l’attaque avec les deux attaquants du Tricolore alors que son équipe écoulait une pénalité. Pas la meilleure idée de la soirée…
- Lars Eller a aussi mal paru sur ce jeu alors qu’il s’est transformé en spectateur devant son filet au lieu de voir venir les coups. Mais Eller, comme Subban, est en apprentissage et il n’avait peut-être pas d’affaire sur la patinoire dans cette circonstance périlleuse…
- Andrei Kostitsyn a commencé le match sur le 4e trio. À la huitième minute, il a grimpé au sein du premier. En deuxième période, il a été remplacé par Benoit Pouliot et le frère André a alterné avec les deux trios de soutien. On s’est débarrassé de lui comme on refile une patate chaude à son voisin…
- Une petite suggestion comme ça : pourquoi ne pas faire sauter un match au frère André?
- Scott Gomez a récolté deux passes. Tout comme Michael Cammalleri…
- Max Pacioretty? Pas facile de commencer sa saison contre les Flyers qui sont en feu. Mais il a démontré de belles aptitudes. 22 présences, trois tirs, deux bloqués deux autres qui ont raté la cible et quatre mises en échec…
- Parlant de tirs : le Canadien a eu possession de la rondelle bien plus souvent et longtemps que les Flyers hier. Aux 41 tirs cadrés sur le filet de Bobrovsky, on doit ajouter les 22 bloqués devant lui et les 21 qui ont raté la cible. Ça donne bien 84 ça? C’est 35 de plus que les Flyers…
- C’est la première fois de la saison que Carey Price accorde cinq buts dans un match. Il en avait accordé quatre à trois reprises…
- Mathieu Darche n’a pas récolté de point sur le but de P.K. Subban. Il n’était même pas sur la glace. Mais il a joué un gros rôle sur ce but. C’est lui qui a envoyé Braydon Coburn au banc des pénalités en acceptant un direct au menton sans jamais répliquer. Coburn est allé seul au cachot alors que son équipe écoulait déjà un désavantage numérique…
- Maxim Lapierre a changé le cours de la deuxième période en assénant trois solides mises en échec durant une même présence…
- Jeff Halpern (9 en 11) et Tomas Plekanec (13 en 20) ont été les meilleurs aux cercles des mises en jeu hier si l’ont fait exception de Travis Moen et Maxim Lapierre qui ont remporté la seule mise en jeu qu’ils ont disputée…
- Il n’est pas encore 3 h, mais on ferme…
- On reconnecte plus tard. À l’heure qu’il est ce sera bientôt…
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Il n’y a que ceux qui ne lavent pas la vaisselle qui n’en cassent jamais qu’elle disait.
La beauté de cette pensée est qu’elle m’a sauvé mille et une fois lorsque j’ai cassé bien plus que de la vaisselle pendant mes années au cours desquelles je canalisais mal ma fouge et mon énergie.
Passons!
C’est donc en pensant à ce grand principe de vie inculqué par ma mère que j’embrasse bien fort en passant, que j’analyse la performance de P. K. Subban quelques minutes après le match que le jeune défenseur et son équipe viennent de perdre aux mains des Flyers de Philadelphie.
Si le Canadien avait battu les Flyers au lieu de perdre, Subban serait un héros ce matin. Non! Il est déjà un héros. Il serait donc plus grand que nature. Un mélange de Serge Savard, de Larry Robinson et de Guy Lapointe au sein d’un même corps.
Dans un même corps…
Mais voilà : le Canadien a perdu. Il a perdu 5-3 encaissant du coup sa troisième défaite de suite. Une première cette saison. Et non seulement, il a perdu, mais Subban est responsable de deux buts. Le premier et le dernier.
Ça fait qu’on doit se garder une petite gêne avant de porter Subban en triomphe.
Une gêne que les partisans sont loin d’avoir affichée dans le cadre de la sélection des étoiles hier. Voter pour Gionta qui a nivelé les chances 3-3 en troisième et qui a décoché huit tirs sur le gardien Sergei Bobrovsky, je veux bien.
Mais la troisième à Subban? Franchement!
Surtout que vous avez tourné le dos – je dis vous en m’adressant à tous les partisans qui ont voté – à Jeff Carter et James Van Riemsdyk qui ont haché menu le Canadien dans le cadre de ce matin. Le premier a un but, deux passes, sept tirs au but et un différentiel de plus 3. Le deuxième a deux buts, un différentiel de plus 3 et six tirs au but.
Pas d’étoile? Vraiment?
Je me demande si vous n’avez pas donné une étoile au gardien Bob The Goalie simplement pour dire que sans lui les Flyers auraient été battus à plate couture par votre club.
Le pire, c’est que je pense que vous êtes quelques-uns à croire ça.
Simonac!
Je tiens juste à vous dire que Subban a reconnu qu’il était un peu gêné de sauter sur la patinoire à titre de troisième étoile.
«C’est jamais facile d’aller célébrer une étoile quand l’équipe a perdu. Les gens sont de mon côté. Il m’appuie. Je le sens et je l’apprécie. Ça m’aide à traverser les mauvais moments et ça stimule lorsque les choses vont bien. Mais ce soir, je me suis contenté d’aller les remercier et de vite rentrer au vestiaire», a convenu le défenseur.
N’oubliez pas que ceux qui aiment trop, mal étreignent. Et faites attention de ne pas porter Subban en triomphe trop vite. On l’a fait avec d’autres joueurs qu’on aimait beaucoup à Montréal. Ça les a sortis de Montréal après avoir soulevé la grogne chez leurs coéquipiers.
Si vous l’aimez, Subban, et vous avez toutes les raisons au monde de l’aimer parce qu’il est très talentueux et qu’un jour il sera très bon, attendez un peu avant d’en faire la star des stars.
Ça l’aidera sur la glace, dans sa tête et dans le vestiaire…
Revirements coûteux
Subban a péché sur les premier et dernier buts. Je vous l’ai dit. Il a dégagé la rondelle par le centre et par la voie des airs sur le premier. Matt Carle, comme un joueur de champ centre bien placé a facilement capté la rondelle, il l’a refilée à Jeff Carter qui a facilement contourné Alexandre Picard qui avait amorcé sa retraite vers le banc.
«Une chance que j’ai marqué en plus d’ajouter une passe. Car pour le reste j’ai commis des erreurs épouvantables ce soir. J’ai placé mon partenaire (Alexandre Picard) dans le trouble et j’ai pris de mauvaises décisions qui ont effacé tout ce que j’ai fait de bon et tout ce que l’équipe a fait de bien également», a plaidé le jeune défenseur dans un vestiaire à l’intérieur duquel on sentait le poids associé à un troisième revers consécutif.
La première séquence négative du genre pour le Canadien cette saison.
Bien que repentant, Subban s’est tenu bien droit devant les journalistes.
«Ça ne va pas bien pour moi depuis trois matchs. Vous le savez, je le sais, mes coéquipiers le savent aussi. Et c’est quand les choses vont mal qu’on démontre notre vraie valeur. Je suis un jeune joueur. J’ai à peine 30 matchs d’expérience dans la LNH et il y a plein de gars dans ce vestiaire qui m’ont à l’œil en ce moment. Ils veulent voir comment je vais réagir dans cette épreuve. Ils veulent savoir si je vais me laisser abattre. Si je vais abandonner. Et il est hors de question de baisser les bras. Je dois mieux jouer que je l’ai fait ce soir. Prendre de meilleures décisions. Être constant et alerte tout le match a ajouté Subban.
L’analyse de Subban était en harmonie avec les commentaires de son entraineur-chef Jacques Martin.
«P.K. est un jeune défenseur qui a beaucoup de talent, mais qui doit apprendre. Quand il garde son jeu simple, il est beaucoup plus efficace», s’est contenté de dire Jacques Martin qui pourrait remplacer Subban par Yannick Weber, dès ce soir, lors de la visite des Bruins de Boston. Des Bruins qui ont encaissé un revers de 3-2 aux mains des Sabres à Buffalo hier.
Je ne vous demande pas ce que vous feriez. Mais je vous le demande quand même…
Une mise en échec et puis rien…
Subban a amorcé la rencontre avec un solide coup d’épaule qui a envoyé Daniel Carcillo cul par-dessus tête devant le banc des Flyers.
Loin de mettre le feu aux poudres, cette mise en échec a amorti les deux clubs qui ont disputé une première période terne.
Les Flyers ont doublé leur avance tôt en deuxième. James Van Riemsdyk a été crédité du but alors que son tir-passe a dévié sur Hal Gill pour se retrouver derrière Price.
P.K. Subban, lors d’une attaque massive à cinq contre trois, a racheté son erreur avec un but marqué à l’aide d’un puissant tir sur réception.
Carey Price a ensuite accordé un cadeau à Nikolay Zherdev qui l’a déjoué en complétant un tourniquet autour de son filet.
Tomas Plekanec et Brian Gionta ont ramené le Canadien dans le coup.
Une pénalité écopée par Tomas Plekanec a ouvert la voie au deuxième but de James Van Riemsdyk et Claude Giroux a complété après une sortie de zone bousillée par P.K. Subban.
Entre les lignes
- Tomas Plekanec était au banc des pénalités lorsque JVR a marqué le but de la victoire. Son deuxième cette saison aux dépens du Canadien. Mais Plekanec a écopé cette pénalité en tentant de racheter un affreux revirement de Jaroslav Spacek qui venait d’offrir une échappée à JVR justement. Plekanec a fracassé son bâton pour briser un deux contre un des Flyers…
- Non seulement Spacek est responsable de la pénalité, mais c’est lui qui a ouvert la voie à la poussée qui a mené à ce but puisqu’il s’est porté à l’attaque avec les deux attaquants du Tricolore alors que son équipe écoulait une pénalité. Pas la meilleure idée de la soirée…
- Lars Eller a aussi mal paru sur ce jeu alors qu’il s’est transformé en spectateur devant son filet au lieu de voir venir les coups. Mais Eller, comme Subban, est en apprentissage et il n’avait peut-être pas d’affaire sur la patinoire dans cette circonstance périlleuse…
- Andrei Kostitsyn a commencé le match sur le 4e trio. À la huitième minute, il a grimpé au sein du premier. En deuxième période, il a été remplacé par Benoit Pouliot et le frère André a alterné avec les deux trios de soutien. On s’est débarrassé de lui comme on refile une patate chaude à son voisin…
- Une petite suggestion comme ça : pourquoi ne pas faire sauter un match au frère André?
- Scott Gomez a récolté deux passes. Tout comme Michael Cammalleri…
- Max Pacioretty? Pas facile de commencer sa saison contre les Flyers qui sont en feu. Mais il a démontré de belles aptitudes. 22 présences, trois tirs, deux bloqués deux autres qui ont raté la cible et quatre mises en échec…
- Parlant de tirs : le Canadien a eu possession de la rondelle bien plus souvent et longtemps que les Flyers hier. Aux 41 tirs cadrés sur le filet de Bobrovsky, on doit ajouter les 22 bloqués devant lui et les 21 qui ont raté la cible. Ça donne bien 84 ça? C’est 35 de plus que les Flyers…
- C’est la première fois de la saison que Carey Price accorde cinq buts dans un match. Il en avait accordé quatre à trois reprises…
- Mathieu Darche n’a pas récolté de point sur le but de P.K. Subban. Il n’était même pas sur la glace. Mais il a joué un gros rôle sur ce but. C’est lui qui a envoyé Braydon Coburn au banc des pénalités en acceptant un direct au menton sans jamais répliquer. Coburn est allé seul au cachot alors que son équipe écoulait déjà un désavantage numérique…
- Maxim Lapierre a changé le cours de la deuxième période en assénant trois solides mises en échec durant une même présence…
- Jeff Halpern (9 en 11) et Tomas Plekanec (13 en 20) ont été les meilleurs aux cercles des mises en jeu hier si l’ont fait exception de Travis Moen et Maxim Lapierre qui ont remporté la seule mise en jeu qu’ils ont disputée…
- Il n’est pas encore 3 h, mais on ferme…
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