lundi 7 mars 2011

Cohésion retrouvée - Les unités spéciales vont mieux

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110307-012742.html


 
Premier commandement du Grand Livre de Jacques Martin : les unités spéciales font la différence dans un match.
 
L’entraîneur du Canadien y revient toujours et martèle à ses joueurs cette vérité fondamentale match après match.
 
C’est particulièrement vrai quand il parle de l’efficacité du désavantage numérique.
 
Quand les joueurs montréalais oublient les préceptes de leur entraîneur, ils subissent les conséquences de leur indiscipline.
 
Ça s’est produit à la fin de leur voyage dans l’Ouest, lorsque l’unité spéciale montréalaise a accordé 7 buts en 17 occasions aux Flames, aux Canucks et aux Maple Leafs.
 
Quand ils s’appliquent, ils peuvent toutefois être d’une redoutable efficacité.
 
En exerçant une pression constante sur l’attaque massive adverse, ils parviennent à tuer toutes les menaces dans l’oeuf.
 
Ça s’est produit à répétition lors de la première séquence de quatre victoires du Tricolore cette saison.
 
Contre les Hurricanes, les Thrashers, les Panthers et le Lightning, le désavantage numérique montréalais a accordé un seul but en 18 occasions.
 
Grâce à cette cohésion retrouvée, l’unité spéciale avait neutralisé les attaques massives adverses pendant 11 périodes avant que l’attaquant Dominic Moore ne déjoue le gardien Carey Price en deuxième période, samedi, contre le Lightning.
 
« Nos unités spéciales ont fait du bon travail pendant le voyage », a expliqué Jacques Martin, samedi, après la victoire des siens à Tampa.
 
Un excellent duo
 
Bon signe à l’aube des séries éliminatoires, les défenseurs Hal Gill et P. K. Subban forment un excellent duo en désavantage numérique.
 
Encore une fois, Jacques Martin a utilisé les deux joueurs à profusion samedi contre le Lightning. Joueurs les plus utilisés du Tricolore, Gill et Subban ont passé plus de 23 minutes sur la patinoire, incluant plus de 5 minutes en désavantage numérique. Et ils n’ont pas été pris en défaut depuis quatre matchs.
 
Quand l’attaque massive du Lightning a finalement marqué samedi, le duo composé de Yannick Weber et Brent Sopel était sur la glace.
Lentement, le vétéran Gill poursuit l’apprentissage du talentueux Subban. Sous son aile, la recrue devient lentement un spécialiste du jeu à court d’un homme.
 
Jacques Martin se paie même le luxe d’utiliser un peu moins son jeune défenseur lors de l’attaque massive montréalaise.
 
Dans les quatre derniers matchs, P. K. Subban a joué à peine trois minutes en avantage numérique.
 
Le Canadien n’a pas semblé trop en souffrir contre le Lightning puisqu’il a marqué deux buts grâce à son attaque massive.
 
Après son inquiétante torpeur lors de son voyage dans l’Ouest, l’attaque massive montréalaise a marqué 4 buts en 10 occasions dans les 4 derniers matchs.
 
Avec ses unités spéciales qui vont mieux, Jacques Martin n’a pas tort d’envisager la fin du calendrier avec optimisme.

 
En dépit de ses ratés occasionnels, le désavantage numérique montréalais demeure un des plus efficaces dans la LNH. Il affiche un taux d’efficacité de 83,8 % et se place au huitième rang des formations de la LNH.

L’attaque massive montréalaise présente un taux de réussite de presque 20 %. Elle a inscrit 47 buts en 236 occasions. C’est la huitième attaque à cinq de la LNH.