BROSSARD - « Je veux être reconnu comme un bon joueur, je ne veux pas qu'on se souvienne de moi comme celui qui a encaissé la mise en échec. »
Max Pacioretty n'a toujours pas oublié le violent coup de Zdeno Chara, mais il peut enfin parler de ses projets sur la glace.
« J'ai un peu de pression et je veux me faire un nom et j'ai l'intention d'oublier cet incident le plus rapidement possible », a ajouté Pacioretty, lundi.
Depuis le début du camp, Pacioretty a participé à chacun des entraînements en plus de jouer deux matchs intra-équipe avec l'équipe B. Encore un peu timide, l'Américain retrouve tranquillement son rythme.
« Ça fait du bien de jouer un peu plus robuste, d'encaisser des mises en échec et de pouvoir en distribuer quelques-unes, a dit le numéro 67. Je ne ressens aucune douleur à mon cou et je me sens bien sur la glace. La prochaine étape sera de jouer un match préparatoire. »
Frappé par Chara le 8 mars dernier, Pacioretty a souffert d'une commotion cérébrale et d'une fracture à la quatrième vertèbre cervicale sans déplacement. Contrairement à plusieurs joueurs, dont Sidney Crosby ou David Perron, il a rapidement récupéré de sa commotion.
« J'ai été chanceux. Chaque joueur réagit différemment à une commotion ou à un traumatisme au cerveau. Il n'y a rien de précis avec ce type de blessure, tu peux parfois découvrir plusieurs mois plus tard que tu souffres d'une commotion. »
Les conseils de Cole
Pacioretty a un bon conseiller dans le vestiaire du Canadien en Erik Cole. En mars 2006, Cole a également subi une blessure sérieuse au cou.
« Je parle à Erik chaque jour pour savoir comment je dois soigner mon cou, a précisé le choix de 1er tour en 2007. Il m'a prévenu que le chemin à parcourir sera long, mais il est toujours présent pour m'aider. C'est rassurant. »
« Je n'ai pas de conseils précis pour lui, je réponds simplement à ses questions, a répliqué Cole. Je veux l'aider de mon mieux en lui parlant de mon expérience personnelle. »
En plus de Pacioretty, Cole a l'intention de jouer le rôle de grand frère avec les plus jeunes de l'organisation. L'ancien des Hurricanes de la Caroline parle aux recrues ou aux joueurs invités au camp en les identifiant par leur prénom.
