vendredi 15 avril 2011

Un gros doute dans la tête des Bruins

Jeudi, 14 avril 2011 22:06
Mise à jour le Jeudi, 14 avril 2011 22:50
Non, je ne m’attendais pas à cela, mais pas du tout.
Je serai franc : je prévoyais une victoire des Bruins, mais, comme bien d’autres, j’étais dans le champ. Non, ce n’est pas la première fois, petits farceurs.
Au TD Garden de Boston, jeudi soir, le Canadien, envers et contre tous, a semé un gros doute ou deux dans la tête des méchants Bruins, largement favoris pour enlever cette série quart-de-finale.
Dans les séries, le gardien de but, c’est bien connu, fait souvent différence.
Le Canadien, crapaud à ses heures,  n’a donc pas pris de chance : il a joué avec trois gardiens en tout temps !
Carey Price, droit comme un chêne, a été constamment appuyé par ses deux défenseurs, qui ont bloqué plusieurs rondelles. À cet égard, Brent Sopel a été particulièrement efficace. Une brique de plus dans le mur défensif du Canadien, ce Sopel.
Carey Price a fait face à la tempête déclenchée par les Bruins et ses coéquipiers de la Sainte-Flanelle lui ont prêté main forte, à l'image de Brent Sopel qui a eu maille à partir avec Nathan Horton ci-dessus.
Photo Reuters
Dans les faits, le Canadien a employé la même recette qui l’a si bien servi lors des séries de la coupe Stanley, l’année dernière, alors que Halak et ses défenseurs, souvenez-vous, avaient multiplié les arrêts contre les Penguins et les Capitals.
Étourdissant, Plekanec
Price aura donc volé le premier match de cette série. Et si Brian Gionta, fort bien alimenté par le mal aimé, Scott Gomez, a marqué deux buts, Tomas Plekanec a été le meilleur attaquant du Canadien. En attaque comme en échec-avant, il a été « too much ». Et certainement le joueur le plus rapide des deux équipes. Parlez-en au grand Chara pour voir.
Et s’il n’a pas marqué, c’est parce que Dennis Seidenberg s’est improvisé gardien de but en deuxième période alors que Tim Thomas était battu.
Les Bruins ?  Ils ont multiplié les gestes précipités et quelques-uns de leurs ténors, notamment Chara, Lucic et Bergeron, ont été fort discrets. Sans compter Ryder, peut-être le joueur le plus médiocre sur la glace.
Ils étaient visiblement tendus, les Bruins, qui, par moments, ont été hués par leurs fans.
Cela dit, la série est loin d’être jouée, mais une chose est maintenant certaine : les Bruins ne sont pas sortis de l’auberge.