(CKAC Sports) - Richard Martel a été congédié par les Saguenéens de Chicoutimi il y a 48 heures et selon lui, il y a un seul candidat apte à le remplacer derrière le banc : Guy Carbonneau.
« Je serais surpris que ça ne soit pas Guy Carbonneau le prochain entraîneur. Je ne vois pas comment un autre entraîneur pourrait prendre ma place dans cette situation. C'est quand même un gros coup au niveau médiatique de sortir Richard Martel. Si l'on me sort, il faut être certain qu'il y a quelque chose de meilleur qui va venir. Les gens sont prêts à accueillir Guy. Déjà, en début d'année, lorsqu'il s'est présenté au camp d'entraînement, je savais que ce n'était pas moi qui allais finir l'année. Si ce n'est pas Guy, je suis très mêlé », a indiqué Richard Martel.
Celui qui aura été à la barre des Saguenéens pendant huit ans a pris le temps de réfléchir et d'encaisser la décision de ses dirigeants avant de faire face au public et aux médias.
« Il fallait que je réfléchisse, que j'aie l'esprit bien clair avant de m'adresser aux médias. C'est quand même un choc. Je viens d'ici. Je ne dis pas que je ne croyais pas que ça allait m'arriver un jour, mais quand ça arrive, ça fait toujours de quoi. J'ai été très bien traité à Chicoutimi. Ils m'ont fait confiance pendant huit ans et nous sommes maintenant rendus à la croisée des chemins. »
Les dirigeants des Saguenéens ont justifié leur décision en disant que les jeunes de l'organisation ne progressaient plus. Pourtant, après un début de saison plus difficile, Chicoutimi semblait sur une pente ascendante depuis dix matchs.
« Lors de mon deuxième mandat, j'avais à bâtir une équipe solide à tous les points de vue. Je savais que la route allait être un peu plus longue. C'est certain que lorsque tu mets des gars de 16 ou 17 ans sur la patinoire, ça ne peut pas produire tout de suite. Depuis notre défaite en séries éliminatoires contre Québec, les gens veulent revivre ce genre d'émotions. Ils commencent à être de plus en plus impatients. Ils veulent que l'équipe produise plus rapidement, mais il y a un facteur temps que tu ne peux pas contrôler. Nous n'avons pas vraiment de gros joueurs de 19 ans pour supporter les jeunes. Dans notre cheminement, nous nous sommes dit que nous allions nous serrer les coudes et que nous devrions voir l'expérience entrer en ligne de compte en janvier, février ou mars. Le calendrier est très favorable présentement. Je pense qu'ils sont en bonne position pour jouer ,500 et causer une surprise en séries », a-t-il expliqué.
Richard Martel est serein et surtout, très optimiste quant à son futur.
« Être congédié, ce n'est pas mauvais. Ça te permet de penser à toi, de parler aux gens que tu as laissés de côté pendant quelques années. Ça te permet de prendre du recul, de recharger les batteries et d'ensuite recommencer », a-t-il ajouté.
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