En 2004-2005, les deux jeunes joueurs ont porté ensemble les couleurs des Admirals de Norfolk, alors une filiale des Blackhawks.
«C'est un bon joueur et un bon gars. Il possède tout un lancer... Il va nous aider dès son arrivée», a expliqué l'attaquant montréalais.
Alors dans la jeune vingtaine, les deux joueurs ont partagé le rythme parfois difficile du hockey dans la Ligue américaine.
«C'était un jeune joueur quand il est arrivé dans notre vestiaire. Il ne parlait pas beaucoup. Mais, par sa personnalité, on voyait déjà qu'il n'est pas le genre de joueurs qui a peur de se lever pour dire ce qu'il a à dire...», s'est rappelé Travis Moen.
Puis, ils ont pris des chemins différents. Moen a été échangé aux Ducks avant de se retrouver avec le Canadien. Wisniewski est demeuré quatre autres années dans l'organisation des Blackhawks avant de passer aux Ducks, puis aux Islanders.
Du mordant
Pour Moen, le nouveau venu ajoutera du mordant à l'attaque massive du Tricolore qui souffre de l'absence d'Andreï Markov.
«Ce n'est jamais facile de remplacer un joueur comme Markov. Mais Wisniewski est un bon défenseur droitier qui déplace bien la rondelle. Il pourra nous aider», a-t-il dit.
Pour sa part, le défenseur Alexandre Picard voit d'un bon oeil l'arrivée du nouveau défenseur.
«Sans Markov, les défenseurs ont dû faire un peu d'extra. Un nouveau joueur devrait enlever un peu de pression à un peu tout le monde à la défense», a-t-il dit.
Selon lui, personne ne doit craindre la présence de huit défenseurs dans la formation.
«Ça va augmenter la compétition. Ça va nous forcer à travailler encore plus fort. C'est bon. C'est une longue saison. Tout peut arriver», a-t-il conclu.
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