mercredi 15 juin 2011

Une finale bizarre de la Coupe Stanley va se terminer à Vancouver mercredi

http://www.nhl.com/ice/news.htm?id=565820

Tuesday, 06.14.2011 / 4:04 PM / Nouvelles
Canadian Press

BOSTON - Une des plus déroutantes finales de la Coupe Stanley qu'on se souvienne n'est plus l'affaire que d'un seul match.

Toutes les statistiques bizarres et les controverses abracadabrantes ne tiennent plus. Les
Canucks de Vancouver et les Bruins de Boston doivent trouver une façon de gagner le septième match de la série au Rogers Arena, mercredi.

Les Canucks viennent d'encaisser une troisième gifle à Boston, mais ils sont les favoris pour l'emporter. Les champions du Trophée du Président en saison régulière sont à toutes fins utiles invincibles à domicile.

«Honnêtement, ça n'a aucune importance, a affirmé l'entraîneur des Canucks, Alain Vigneault, après la contre-performance des siens dans le sixième match. Au bout du compte, ils ont gagné et nous retournons jouer devant nos partisans. Un match à finir pour remporter la coupe. C'est tout.»

Ce sera le match d'une vie pour les joueurs des deux équipes, à l'exception de trois qui ont déjà goûté au champagne de la victoire — un de ceux-là, Mikael Samuelsson des Canucks, est à l'écart du jeu en raison d'une blessure.

Roberto Luongo connaît une série en dents de scie — ayant signé deux jeux blancs à domicile, mais étant retiré de l'action deux fois à l'étranger — mais il aura la possibilité de lever la Coupe Stanley à bout de bras sur la même surface glacée qu'il a remporté la médaille d'or olympique, il y a 16 mois. Il a été rappelé au banc dans le sixième match, après avoir permis trois buts sur huit lancers en moins de 10 minutes de jeu.

«Vous ne pouvez pas baisser la tête et vous apitoyer sur votre sort. Ce serait la pire chose à faire», a commenté Luongo.

Les Bruins devront jouer comme ils le font à domicile. Ils ont largement eu l'initiative chez eux, en déployant beaucoup de combativité, mais ils ont paru nettement plus réservés au Rogers Arena.

Curieusement, ils ont réussi 17 buts sur leur patinoire et seulement deux à Vancouver — les deux en deuxième période du match numéro deux.

«Nous savons très bien comment nous avons joué à l'étranger dans nos trois matchs à Vancouver, a mentionné l'entraîneur des Bruins, Claude Julien. Ça n'a pas été suffisant (pour gagner) et nous avons évidemment comme plan de changer le scénario. Nous nous sommes donné une dernière chance, et c'est à nous d'en profiter.

«Mais nous devrons être plus affamés que nous l'avons été à Vancouver jusqu'à maintenant.»

Une chose sur laquelle les Bruins devraient miser, c'est sur une solide performance de leur gardien Tim Thomas. Il a établi une nouvelle marque de la LNH au chapitre du taux d'efficacité en saison régulière, et il ne montre aucun signe d'essoufflement. Il n'a permis que huit buts dans ses sept dernières rencontres, soit depuis le septième match de la finale de l'Est contre le Lightning de Tampa Bay.

Le vétéran âgé de 37 ans est indéniablement le meilleur joueur des deux équipes en finale.

«Je vais essayer de savourer le moment et d'adopter la même attitude que j'ai eue tout au long des séries éliminatoires, a indiqué Thomas. Et j'espère que ça va me permettre d'atteindre l'objectif que mes coéquipiers et moi poursuivons depuis la première journée du camp d'entraînement.»

La pression est forte sur les Canucks qui ont été établis par plusieurs comme les favoris pour remporter la coupe, avant même l'ouverture de la saison.

Ils ont répondu aux attentes en connaissant une exceptionnelle saison régulière — la meilleure de l'histoire de la concession. Et ils ne sont plus qu'à une victoire de remporter leur premier championnat.

Ce serait une façon bizarre de le gagner —après les six premiers matchs de la finale, ils ont été surclassés 19-8 dans la colonne des buts.

«Ça n'a aucune importance, a lancé le gardien réserviste des Canucks, Cory Schneider. Ce n'est pas du soccer. Ce n'est pas une série au total des buts.»

Comme les Bruins, les Canucks sont méconnaissables, dépendamment qu'ils jouent à Vancouver ou à Boston. L'équipe qui a marqué la première a remporté les six matchs jusqu'à maintenant.

«Heureusement, nous n'avons pas à revenir à Boston cette saison, a soupiré le défenseur des Canucks, Kevin Bieksa, lundi soir. Nous serons de retour à Vancouver, où nous sommes très bons sur notre patinoire. La foule va être dans le coup et nous aurons du plaisir.»