vendredi 10 juin 2011

«Il ne faut pas se décourager» - Roberto Luongo

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/06/20110610-034517.html


VANCOUVER - Même s’il a été victime de 12 buts lors des deux rencontres présentées à Boston, Roberto Luongo ne semblait aucunement ébranlé lorsqu’il a rencontré les médias hier soir à Vancouver.
« Ça ne se compare pas du tout à la situation survenue lors de la première ronde contre les Blackhawks (lorsqu’il a fait appel aux services de Schneider pour commencer le 6e match). Les Blackhawks nous avaient éliminés deux années de suite et je cherchais à changer les choses. »
 
« Roberto est l’un des meilleurs gardiens de la Ligue nationale et il a toute notre
confiance, a-t-il poursuivi. C’est un fier compétiteur. Je ne doute pas un seul instant qu’il sera prêt pour ce cinquième match. »
 
Une solide carapace
 
Luongo a justement expliqué qu’il se sert de l’expérience acquise lors des moments difficiles pour solidifier sa carapace.
 
« Il y a toujours des cahots sur la route. J’ai éprouvé des ennuis en première ronde et je suis revenu en force par la suite », a-t-il rappelé.

« Il ne faut pas se décourager quand les choses vont moins bien, comme il ne faut pas s’enflammer lorsque ça va bien. Nous (les Canucks) sommes habitués de surmonter de l’adversité. »

« Personne dans l’équipe n’est heureux de ce qui s’est passé à Boston, a continué Luongo. Si on m’avait dit au début de la saison que j’allais me retrouver à deux victoires de la conquête de la coupe Stanley, avec deux des trois matchs qui seront disputés à domicile, je me serais empressé de demander où je dois signer ! »
 
Luongo estime qu’il a joué de malchance sur certains buts marqués contre lui à Boston, à cause de rondelles déviées. Le fait demeure toutefois qu’il n’a pas été à la hauteur de son talent.
 
Aucun point pour Henrik Sedin en finale
 
Chose certaine, Luongo et les autres têtes d’affiche des Canucks jouent très gros ce soir au Rogers Arena.
 
Si les Bruins devaient l’emporter de nouveau, les Canucks risqueraient fort de rater leur coup, eux qui tentent de remporter leur première coupe Stanley en 40 ans d’histoire.
Ils seraient forcés de l’emporter lundi à Boston, là où ils viennent d’encaisser des revers humiliants de 8 à 1 et de 4 à 0.
 
Cette série finale a beau être égale 2 à 2, ce sont les Bruins qui ont le vent dans les voiles. Henrik Sedin n’a pas encore récolté un point depuis le début de la finale tandis que Daniel en a obtenu deux seulement. Les jumeaux se font malmener physiquement et on ne les sent pas du tout à l’aise face à cette équipe.
 
« Aucune formation ne peut espérer gagner si les membres de son premier trio ne produisent pas, reconnaissait Henrik après la défaite de mercredi. Tim Thomas a été excellent depuis le début de cette série et il faudra trouver une façon de le déjouer, notamment lors de nos attaques massives. »
 
Une puissance à domicile
 
Vigneault est confiant de voir les choses se replacer parce que les Canucks jouent très bien à leur domicile du Rogers Arena (fiche de huit victoires et de trois défaites). Selon lui, la foule bruyante procure une dose d’énergie supplémentaire à ses joueurs.
 
« Les jumeaux Sedin, tout comme Kesler, sont des joueurs d’élite dans la LNH et il est évident qu’on a besoin qu’ils performent à la hauteur de leur talent pour gagner des matchs », a admis l’ex-entraîneur du Canadien, qui était de bonne humeur malgré les deux défaites encaissées.

« Tout le monde devra mieux jouer. Il nous reste deux victoires à aller chercher. Je respecte beaucoup les Bruins et Thomas. Mais nous sommes capables de les battre. La coupe Stanley est un trophée très difficile à remporter. »
Il a fait face avec aplomb à une mitraille de questions en conférence de presse, pendant que les frères Sedin et Ryan Kesler préféraient demeurer dans le vestiaire, eux qui sont tout autant à blâmer que Luongo pour les deux revers encaissés au TD Garden.
 
Alain Vigneault a par la suite confirmé que Luongo sera devant le filet ce soir dans ce cinquième match de la finale, que certains journalistes locaux qualifient du plus important dans l’histoire des Canucks.
 
Une confiance absolue
 
Il était donc tout à fait normal que Luongo soit à son poste, même s’il a été forcé de laisser sa place à Cory Schneider mercredi soir après que les Bruins eurent marqué leur quatrième but.

« Roberto, c’est notre homme, a affir mé Vigneault. Ce fut une décision facile à prendre. Il n’y a pas eu la moindre période de réflexion à ce sujet. »