vendredi 24 décembre 2010

Revue de l'année 2010 -- QMI accorde la palme d'excellence à la bande à Crosby

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2010/12/20101224-045946.html

AgenceQMI

L’image de Sidney Crosby, bouche grande ouverte, bâton et gants s’envolant dans les airs, restera collée dans nos mémoires pendant longtemps.
 
Qui ne se souvient pas de cette percée du numéro 87 de l’équipe canadienne dans la zone adverse dès les premiers instants de la période de prolongation. Un tir d’un angle quasi impossible qui a trompé la vigilance d’un Ryan Miller qui se demande encore comment cette rondelle a pu glisser derrière lui.
 
Un but qui a fait vibrer le Canada entier. Et qui continue d’en faire sa fierté au point où l’Agence QMI a décerné le titre de l’équipe de l’année à Équipe Canada en raison de sa superbe prestance aux Jeux olympiques de Vancouver en février dernier.
 
Ce but historique, dont la rondelle est jalousement conservée au Temple de la renommée à Toronto, a permis au Canada de mériter sa deuxième médaille d’or au cours des trois dernières olympiades.
Plusieurs experts s’entendent pour dire que le but de Crosby, la fierté de la Nouvelle-Écosse, a regroupé autant les Canadiens que le filet historique de Paul Henderson lors de l’inoubliable Série du siècle en 1972.
 
«Davantage que toute autre chose, c’est un sentiment de soulagement qui nous a envahis quand Crosby a compté», a révélé à l’Agence QMI le directeur- gérant du Lightning de Tampa Bay, Steve Yzerman, qui avait la tâche de for mer la version 2010 de l’équipe nationale.

«Pour nos joueurs, ce fut difficile, ajoute l’ancien joueur étoile des Red Wings. Ce sont des humains et ils nourrissent de grandes ambitions pour eux-mêmes. Il n’est pas toujours aisé, par contre, de surmonter toute la pression engendrée. C’est un défi de demeurer relaxe et confortable. Plus on se retrouve exposé à ce genre de conjoncture, mieux c’est. Mais, disputer les Jeux olympiques dans son propre pays, c’est un privilège qui ne passe qu’une fois. Aucun d’entre nous n’avait baigné dans un tel niveau de pression et de crainte.»
 
Ces émotions se sont propagées jusqu’au banc des joueurs.
 
«Il y avait tant de pression sur nous… Lorsque Sidney a trouvé le fond du filet, on s’est sentis soulagés bien plus que survoltés, de confesser Rick Nash à Mike Zeisberger de l’Agence QMI. C’est indescriptible. Jamais je ne vais oublier ça. Ce fut une expérience mémorable. Je suis honoré d’avoir vécu cela. »
 
Au-delà des hauts et des bas de la compétition, le but de Crosby signifiait ceci, en réalité : mission accomplie.
 
«Avoir participé aux Jeux olympiques a été un honneur extraordinaire, a indiqué Steve Yzer man. Plein d’autres athlètes se sont signalés et tous peuvent légitimement ressentir de la fierté.»
 
La mission d’Yzerman
 
La tension a commencé à se faire sentir dès le moment où Steve Yzerman a été nommé directeur exécutif d’Équipe Canada, à 16 mois des Jeux, en 2008.
 
La troupe canadienne venait de subir une déconfiture avec une septième position aux Jeux de 2006, à Turin, en Italie. Un pareil résultat eut été inadmissible pour le retour des J.O. au Canada pour la première fois depuis 1988 (Calgary). Le peuple canadien, à l’égard de son sport national, n’allait accepter rien de moins que l’or.
Yzerman en était conscient et il était au courant de ces faits lorsqu’est venu le moment de constituer un clan victorieux.
 
«Nous avions nos propres ambitions et c’était de remporter l’or. Je ne crois pas que la tension nous inquiétait le moindrement, jusqu’à ce qu’on se pointe à Vancouver. Nous savions que nous étions là pour une chose, une seule, et qu’elle allait se dérouler au tout dernier jour des Jeux. Alors, c’était difficile d’en profiter pleinement tout au long de l’événement. »

Lorsque la composition de l’équipe a été révélée par Yzerman, six semaines avant les Jeux, les choix du dg d’Équipe Canada ont alimenté les tribunes libres à travers le pays et ils ont enflammé les conversations entre amateurs de hockey dans tous les abreuvoirs du Canada sans oublier sur les milliers de blogues où les pseudo-experts sont nombreux.

Les oubliés
 
Défenseur offensif, Mike Green a été laissé de côté, tout comme Jay Bouwmeester. Vincent Lecavalier, Martin St- Louis et Steven Stamkos, trois vedettes du Lightning de
Tampa Bay qu’allait prendre en charge Yzerman, n’ont pas été retenus. Ignorés aussi, Shane Doan et Ryan Smyth, deux capitaines des éditions précédentes.
 
Celui qui avait été intronisé au Temple de la renommée du hockey quelques mois plus tôt, a préféré injecter du sang nouveau, optant pour Drew Doughty, Mike Richards et Corey Perry.
 
«Peu importe la direction que j’allais emprunter, ou sur qui s’arrêteraient nos choix, il y aurait eu des réactions. Il devait y en avoir, soutient l’ancien chef de file des Red Wings. Nous avions un formidable bassin de joueurs talentueux et tellement de profondeur. J’aurais pu prendre d’autres décisions, mais il y aurait quand même eu des réactions. Je n’ai pas été déstabilisé par tout ça.»
 
Lorsque les rencontres se sont amorcées à Vancouver, le Canada a défait la Norvège 8-0, puis la Suisse, 3-2. Un revers de 5-1 aux dépens des Américains lors de la dernière partie du tournoi à la ronde a permis aux pseudo connaisseurs et gérants d’estrade de s’en donner à coeur joie. Mais trois victoires d’affilée en ronde éliminatoire, dont une de 7-3 sur les Russes, a pavé la route pour le Canada vers la finale contre les États-Unis.
 
Les Canadiens n’étaient qu’à 25 secondes de la gloire lorsque Zach Parise a créé l’égalité, jetant un immense froid de février de la Colombie-Britannique jusqu’à Terre-Neuve. Finalement, ce but a simplement retardé le moment des célébrations et mis la table pour l’instant magique de Crosby.
 
«Je me souviens avoir soupiré «Uh oh» quand les Américains ont marqué dans la dernière minute de jeu, atteste Jarome Iginla. Mais nous nous sommes accrochés. Pas de doute, c’est l’un des faits saillants de ma carrière. Nous savions que tout le pays était derrière nous. C’était tellement spécial de jouer devant les nôtres, de compter sur cette foule. Ça a été très satisfaisant de remplir la mission qui nous attendait.»
 
Autres nominations

Même si le choix d’Équipe Canada semblait un choix unanime pour le titre de l’équipe de l’année de l’Agence QMI, il n’en demeure pas moins que le quatuor de Kevin Martin en curling, le tandem Tessa Virtue et Scott Moir en patinage artistique et le Rouge et Or de l’Université Laval au football universitaire ont aussi retenu l’attention des journalistes de l’Agence invités à se prononcer.
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