BROSSARD - Si les Red Wings alignent la filière suédoise, que les Ducks comptent sur la filière finlandaise, peut-on dire que le Canadien mise sur la filière suisse ?
Quelques années après que David Aebischer et Mark Streit eurent montré la voie, le Tricolore ouvre maintenant la porte à trois de leurs compatriotes.
Si l’on connaît bien Yannick Weber et qu’on a eu la chance de découvrir Alain Berger lors du camp des recrues, on n’en sait que très peu sur Raphael Diaz.
Défenseur de 5 pi 11 po et 194 livres, Diaz a conclu une entente d’une saison au cours de l’été avec le Canadien.
Membre de l’EV Zug, de la Ligue nationale A suisse au cours des huit dernières saisons, Diaz se sentait prêt à passer à l’Ouest.
« J’ai 25 ans. J’estime que c’est le bon moment pour moi de tenter ma chance. »
Même s’il a fait le saut chez les professionnels à l’âge de 18 ans, Diaz est conscient que son séjour en Amérique du Nord pourrait bien s’amorcer à Hamilton.
« L’écart est g rand entre la LNH et ce que j’ai connu en Europe. Tout est beaucoup plus rapide. Je suis très impressionné de ce que je vois depuis que je suis ici », a indiqué Diaz, qui patine avec les vétérans du Canadien depuis environ une semaine.
Jeux olympiques
Diaz, qui a fait écarquiller bien des yeux, en récoltant 39 points, dont 12 buts, en 45 matchs la saison dernière, a déjà eu un avantgoût de ce que peut représenter le hockey au Canada, lui qui a représenté son pays aux Jeux olympiques de Vancouver.
« Cette expérience m’a permis de comprendre les spécificités d’une patinoire aux dimensions plus petites. Ça m’a donné une idée du style de jeu pratiqué ici. Mais j’en ai encore beaucoup à apprendre», a-t-il mentionné en reconnaissant que le jeu robuste lui est plutôt étranger.
« Il y a de gros joueurs ici. Je sais que je devrai encaisser des mises en échec, mais en jouant intelligemment, ça devrait bien aller.»
Avec son gabarit, il n’aura effectivement pas d’autre choix que de jouer cette carte.
