samedi 17 septembre 2011

Diaz en mode apprentissage

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/09/16/006-habs-diaz-raphael.shtml


BROSSARD - Raphael Diaz n'avait plus rien à prouver en Suisse et il cherchait un plus grand défi. À 25 ans, le défenseur tentera de gravir le dernier échelon, celui du Canadien et de la LNH.
Très réaliste, Diaz n'entend pas brûler d'étapes, mais il croit en ses chances.
« Je crois que oui c'est possible de rester à Montréal, mais c'est une très grande étape, a dit Diaz dans un anglais teinté d'un fort accent allemand. Je veux apprendre le plus de choses possible afin de devenir un meilleur joueur. Pour moi, c'était le bon moment pour venir en Amérique du Nord. À 25 ans, c'est un bon âge pour passer s'essayer. »
À sa dernière saison à Zug en Suisse, Diaz a attiré bien des regards avec 39 points (12 buts, 27 passes) en seulement 45 matchs. En 2010, il a aussi porté les couleurs de son pays natal aux Jeux olympiques de Vancouver.
« C'était une bonne expérience les Jeux olympiques, a précisé Diaz. J'ai compris la réalité d'une petite glace et j'ai remarqué la vitesse d'exécution des meilleurs joueurs. La petite surface et le jeu plus robuste seront mes principaux défis. »
Sous le charme de Montréal
Raphael Diaz avec le EV Zoug
Photo: Keystone
Raphael Diaz avec le EV Zoug

Avant son départ pour le Québec, Diaz a obtenu les conseils d'un ancien du Tricolore, le Suisse Mark Streit.
« J'ai rencontré Mark à quelques reprises cet été. Il m'a simplement conseillé de travailler le plus fort possible et il m'a parlé de Montréal. »
Même s'il a un bon bagage d'expérience au niveau international, Diaz avait les yeux grands comme une jeune recrue de 18 ans quand il parlait du Canadien.
« On m'avait parlé de la classe de l'organisation et du centre d'entraînement en me disant que c'était beau, mais je dirais plus wow ! », a lancé Diaz.
Avec les P.K. Subban, Josh Gorges, Hal Gill, Jaroslav Spacek, Alexei Yemelin et Yannick Weber, il y aura peu de postes d'ouverts à la ligne bleue. L'absence probable d'Andrei Markov pourrait toutefois ouvrir une porte à Diaz.
Le CH sera toutefois réticent à l'idée de la garder au sein de sa formation dans un rôle de septième défenseur. Diaz devrait logiquement poursuivre son apprentissage à Hamilton avec les Bulldogs.
« Je n'ai pas de problème à jouer à Hamilton, a expliqué l'Helvète. Si je dois y aller, je ferai de mon mieux pour apprendre. »
À Hamilton, Diaz gagnerait un salaire de 67 500 $. Il touchait une somme beaucoup plus importante en Suisse.
« J'en suis conscient », a-t-il répondu avec un sourire.
À noter:

  • À Zug, Glen Metropolit était un des coéquipiers de Diaz l'an dernier. Metropolit a terminé au sommet des pointeurs de son équipe avec 53 points.